« Du côté de La Réunion »

1er juin 2007

Période électorale oblige - croit-on -, certains politiques inscrivent leur campagne dans un registre très étroit, limité aux affrontements partisans et aux visions manichéennes : tout est bon dans un camp, tout est mauvais dans l’autre. Et pour les législatives, ces politiciens à courte-vue tentent de ramener tout le débat à ce dilemme : soit on vote pour la majorité dite de droite, soit on vote pour l’opposition dite de gauche.
Comme le montre l’Histoire, cette approche sectaire et démagogique ne mène à rien et empêche de régler les vrais problèmes. Car personne n’a le monopole de la politique juste.

C’est la position qu’ont exprimée avant-hier à la presse Paul Vergès et Élie Hoarau. Canditats à la députation, ils ont expliqué que s’ils sont élus, quelle que soit la majorité à l’Assemblée nationale, ils défendront avant tout les intérêts de La Réunion, comme ils l’ont fait avec succès dans le passé face à différents pouvoirs.
Si le gouvernement propose des réformes justes, ils les soutiendront. Si ces réformes portent atteinte aux droits et à la dignité des Réunionnais, ils les combattront avec toute l’énergie dont ils sont capables, jusqu’à démissionner de leur mandat, comme en 1987. Une double démission qui a permis aux populations des DOM d’obtenir, peu après, l’égalité sociale.

Mieux encore : pour Paul Vergès et Élie Hoarau, il ne suffit pas d’être pour ou contre tel projet gouvernemental. Il faut surtout se battre pour relever les grands défis de La Réunion en faisant appliquer la plate-forme de l’Alliance.
Comme disait récemment le secrétaire général du PCR, « notre devoir n’est pas d’être de tel ou tel bord à Paris mais d’être toujours du côté de La Réunion ».

L. B.


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