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29 janvier 2011, par
L’explosion sociale tunisienne a montré aux populations pauvres et privées des droits civiques élémentaires de l’Égypte voisine qu’un changement était possible.
Comme à Tunis, les désirs de liberté ont pourtant eu vite eu fait d’être pris en charge par les intérêts américains.
Soutien des stratégies américaines dans le monde Arabe — à la notable exception de la guerre contre l’Irak, à laquelle l’Égypte ne prit pas part — le régime de quasi-parti unique d’Hosni Moubarak a généré un vaste réseau d’accumulation de bénéfices autour des positions de pouvoir.
À la différence de la situation tunisienne, l’enrichissement ne s’est pas limité au cercle de la famille Moubarak, bien que l’épouse du dirigeant égyptien, ainsi que ses deux fils, deux hommes d’affaires en vue, soient à la tête d’un confortable patrimoine constitué à l’ombre du « Raïs ».
C’est particulièrement dans le haut état-major que de véritables fortunes se sont bâties grâce à la maîtrise d’entreprises d’approvisionnement, d’agro-alimentaire et de travaux publics. L’un des détonateurs de la crise actuelle aurait été la tentative de Moubarak, 82 ans, d’organiser la succession en faveur de son fils Gamal.
Une passation de pouvoir qui n’aurait pas été du goût du groupe de pouvoir et d’argent issu de l’état-major, assez puissant pour exister sans avoir besoin du « pouvoir semi-divin » exercé par le dirigeant égyptien, selon les termes du sociologue Saad Eddine Ibrahim.
La situation est complexe : d’une part les prétendants au pouvoir auraient autant, sinon plus besoin du soutien des Américains pour prendre la suite d’Hosni Moubarak, dans un contexte marqué par des tensions extrêmes en Palestine, au Soudan et dans le Maghreb voisin. D’autre part, les successeurs de Moubarak doivent compter avec l’opposition d’un parti confessionnel, les Frères musulmans, organisation vieille de près d’un siècle et enracinée dans les classes populaires.
Enfin, malgré une complicité de longue date avec les multinationales, cette oligarchie économique gène sans doute, l’expansion et les profits maximums de ces dernières. Il n’est pas impossible que les intérêts convergents de la classe sociale générée par le « capitalisme de copinage » au pouvoir et ceux des États-Unis ne soient en train de converger vers un homme : Mohammed Elbaradei, organisateur des « fouilles » en Irak lors de la première et la seconde guerre du Golfe, a su maintenir un équilibre entre le monde musulman — via son opposition à Georges Bush en 2003-2007 — et les puissances occidentales.
Une position d’entre-deux à l’origine d’une image d’autonomie qui s’est exprimée aussi lors de son mandat à la tête de l’International Atomic Energy Agency (IAEA), tout au long du feuilleton hautement médiatisé de la « traque » d’un éventuel dispositif nucléaire iranien. Il a à plusieurs reprises fait l’éloge de Barack Obama, et entretiendrait des relations pacifiées avec les Frères musulmans.
Ces qualités font de Mohamed Elbaradei un candidat idéal pour la mise en place du scénario désormais classique qui suit les « révolutions démocratiques » : apaisement du pays, renforcement en douceur de l’influence américaine… et déploiement maximal des multinationales. Une formule qui, de la Serbie à la Géorgie en passant par l’Ukraine, n’a produit ni changement véritable, ni justice sociale.
G.G.-L.
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