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par le Dr Raymond Vergès

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Élections régionales : Paul Vergès a lancé le débat

jeudi 3 septembre 2015, par J.B.

Paul Vergès a déclaré à plusieurs reprises qu’il comptait prendre une part active dans ces élections régionales 2015. Il ne s’embarrasse pas de souligner la première carence des candidats qui se sont déjà déclarés. Ils n’expliquent pas l’avenir, dit-il. L’actualité lui donne raison.

Le monde entier se souvient de la Louisiane sous les eaux de Katrina, il y a dix ans déjà, en ce début de septembre. Les digues qui protègent la ville ont cédé sous la pression des eaux qui sont montées à plus de 7 mètres. Ce fut la panique car personne n’avait prévu qu’une telle catastrophe pouvait arriver. Plusieurs milliers de morts et une ville inondée. Sur l’instant, la démonstration était faite de l’inutilité de la puissance des États Unis. En 10 ans, il y a en eu beaucoup d’autres. Citons par exemple le cyclone Hayian qui a dévasté toute une partie des Philippines emportant près de 10 000 vies. C’est cet endroit que le président Hollande a choisi symboliquement pour lancer son appel en faveur d’un accord mondial sur le climat. Ces cyclones dévastateurs prennent tout leur sens à l’occasion de la Conférence de Paris sur le réchauffement climatique qui aura lieu dans 3 mois. Au même moment des élections régionales.

Chaque jour, nous sommes inondés d’images sur les conditions de migrants qui envahissent les pays européens. Au prix de lourds sacrifices, de leur propre vie, ils bravent l’entendement. C’est la panique. L’Union européenne improvise. Les digues qu’ils ont érigés (barbelés, grillages, lois, polices…) explosent face à la marée humaine assoiffée de liberté et de nourriture. Nous n’en sommes qu’au début d’un mouvement qui aura de nombreuses conséquences, en particulier sur les consciences. Depuis hier les images du corps de ce petit garçon syrien noyé retiré de la mer sur la côte de la Turquie sont littéralement insupportables.

Que faire ? Paul Vergès dit qu’il faut anticiper. Il appelle les candidats à placer l’avenir au centre de la campagne. Il s’est dit prêt au débat.


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