
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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9 août 2017, par
La mobilisation pour les emplois aidés s’accentue. Hier, la sénatrice Gélita Hoarau a adressé un courrier à la ministre des Outre-mer pour lui demander d’intervenir pour éviter toute baisse de l’engagement de l’État dans ce domaine à La Réunion. Le député Jean-Hugues Ratenon a également été reçu par le préfet. Hier également, une délégation de maires a été reçue à la préfecture. Lors de cette rencontre, ils ont appris le déblocage de 1.800 emplois aidés pour assurer la rentrée scolaire en attendant une décision définitive pour le second semestre. Mais cela reste encore loin du compte.
Le gouvernement veut réduire les dépenses en épargnant les plus riches. Cela a donc pour conséquence de faire payer la majorité de la population, y compris les plus pauvres. C’est notamment le cas avec l’augmentation annoncée de la CSG qui touchera tout le monde, et qui n’est pas un impôt progressif. Cela se confirme avec la baisse des allocations logements qui ne concerne pas les riches qui ont les moyens de se passer de cette aide. C’est illustré par la diminution des emplois aidés. Pour La Réunion, c’est une catastrophe.
Depuis des décennies, Paris a pris des décisions qui ont compromis le développement de La Réunion. Plutôt que d’accompagner la croissance de l’économie réunionnaise afin qu’elle puisse créer suffisamment d’emplois pour faire face à l’augmentation de la population, la France a préféré dans un premier temps organiser l’exil de la jeunesse réunionnaise pour répondre aux besoins en main d’oeuvre de ses industriels et de ses services. La Réunion est vue un marché solvable par les grands groupes français qui permettent ainsi à la France de récupérer sous forme de profits privés les transferts publics versés aux Réunionnais au nom de l’égalité sociale. Cette politique favorise le chômage de masse.
Face à cette crise, les collectivités ont accepté d’être un amortisseur social. Elles sont donc un partenaire essentiel de la politique de traitement social du chômage mise en place par l’État. Force est de constater que cet État veut se désengager du social avec le nouveau pouvoir. Ceci provoque donc d’importantes difficultés pour les communes qui s’appuient sur les emplois aidés pour organiser les services rendus à la population.
Aujourd’hui, les maires seront dans la rue, face à la préfecture. Paris va-t-il enfin comprendre qu’à La Réunion, la crise sociale est d’une toute autre ampleur qu’en France ?
J.B.
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