
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
30 décembre 2016
Jean-Yves Minatchy a annoncé sa démission de la présidence de la CGPER. Dans le « JIR » d’hier, un article a donné une interprétation. Hier sur Antenne Réunion, le syndicaliste s’est érigé en faux face à ces informations, et a donné son explication : sa démission était prévue depuis plusieurs mois.
Cette décision survient alors que la canne à sucre est en train de vivre la plus grave crise de son histoire. La fin des quotas sucriers en 2017 interroge sur la capacité de la filière à pouvoir continuer à survivre dans sa structure actuelle. Le pouvoir de décision est entre les mains d’une coopérative de planteurs de betteraves, propriétaire des deux dernières usines sucrières. Et ce dernier a affirmé en 2014 devant une commission de députés que s’il n’a pas la certitude de vendre son sucre, alors il n’achètera pas les cannes des planteurs.
C’est dans ce contexte qu’un an plus tard, une nouvelle Convention canne a été signée pour la période 2015-2021. Sa particularité est de fixer le prix de la canne que pour les campagnes sucrières 2015 et 2016. Pour celle de l’année prochaine et les suivantes, tout est renvoyé à des discussions qui ne se sont pas encore conclues. Autrement dit, rien n’est acquis.
De plus, si le gouvernement a annoncé que l’Union européenne avait donné son accord au versement d’une aide annuelle supplémentaire de 38 millions d’euros pour tout l’outre-mer, cette subvention devra faire l’objet de discussions chaque année afin qu’elle soit inscrite dans le budget de l’État. Dans ces conditions, l’idée d’un prix de la canne fixé cette année pour la période 2017-2021 s’éloigne.
La lutte est donc loin d’être terminée. C’est pourquoi la démission du président de la CGPER interpelle, car elle intervient en pleine bataille et que la filière canne-sucre est loin d’être sauvée.
J.B.
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