
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
18 février 2017, par
Le 16 février dernier en conférence de presse, la Commission nationale sur l’affaire des Réunionnais de la Creuse a fait un point d’étape sur ses travaux. Elle établit pour le moment à 2150 le nombre d’enfants réunionnais qui ont été arrachés à leur famille et exilés vers la France dans les années 1960 et 1970. Elle rappelle que des institutions ont été impliquées à de nombreux niveaux, aussi bien à La Réunion qu’en France : DASS, préfectures, travailleurs sociaux, associations, institutions religieuses. Dès le départ, la grande souffrance des Réunionnais exilés était connue du ministère des Affaires sociales. Ils étaient notamment victimes de racisme et de maltraitance. La Commission souligne que cette politique « est globalement promue par les autorités politiques et médiatiques de La Réunion, à l’exception de dénonciations sporadiques des milieux d’opposition ». Elle met aussi en évidence les difficultés pour les victimes d’accéder à leur dossier. Enfin, elle souligne qu’une demande forte des exilés est la création d’un lieu de mémoire. La Commission propose donc l’édification d’un tel lieu, des mesures pour favoriser le séjour de ces Réunionnais dans leur pays d’origine, une structure chargée d’être en contact avec les victimes pour faciliter leurs démarches, le rapatriement des corps des personnes décédées en France à La Réunion si c’est le vœu des familles, discuter de l’intégration de la tragédie des « Enfants de la Creuse » dans les programmes d’histoire.
Lors de cette conférence de presse, la ministre des Outre-mer a annoncé des mesures répondant en partie aux propositions de la commission. « La ministre a d’abord désigné Ferdinand Melin-Soucramanien, agrégé de droit public et d’origine réunionnaise, afin d’accompagner juridiquement la Commission. Elle a également annoncé la signature prochaine d’une convention de partenariat avec la Fédération Nationale d’Aide aux Victimes et de Médiation, l’INAVEM, afin d’accompagner les ex-mineurs dans l’ensemble de leurs démarches juridiques et leur apporter un soutien psychologique individualisé. La ministre a aussi souhaité la création d’une bourse de mobilité, mobilisable tous les trois ans, qui sera gérée par l’Union Départementale des Associations Familiales de la Réunion (UDAF) et qui permettra notamment de financer la part restante des billets d’avion à hauteur de 90 % et 95 % d’un hébergement à La Réunion sur la base de 3 nuitées. Enfin, la ministre a souhaité la mise en place d’un groupe de travail de 10 personnes, qui sera piloté par une personne du Ministère des Outre-mer, pour co-construire les dispositifs, rassemblant associations et personnes engagées ».
Plus de 50 ans après le départ des premiers convois d’énfants déportés, et plus de 45 ans après la révélation de ce scandale d’État par Témoignages, la France a donc proposé quelques mesures concrètes pour commencer à réparer. On peut tout de même s’étonner que concernant le billet d’avion et l’hébergement des « Enfants de la Creuse » qui souhaitent se rendre à La Réunion, l’État ne prend pas la totalité des frais à sa charge, et limite son aide à un voyage tous les trois ans. Car c’est ce même État qui a mis de force ces Réunionnais alors enfants dans des avions pour les expédier en France dans un aller sans retour. Par ailleurs, la création d’un lieu de mémoire et l’intégration de cet épisode de l’histoire de France dans les manuels scolaires n’est pas évoquée. Cela signifie que si cette annonce du gouvernement est une victoire, elle appelle à la poursuite du combat pour que la France assume totalement ses responsabilités dans la tragédie des Enfants de la Creuse.
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