
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
9 janvier 2017, par
La Commission d’experts a procédé la semaine dernière en France à une série d’auditions de victimes de la tragédie des « Enfants de la Creuse ». Cette période a été l’épisode le plus grave d’une politique mise en place par la France à partir des années 1960 à La Réunion. Au lieu d’accompagner le développement du pays, les gouvernements en place ont organisé l’exil d’une partie de la jeunesse réunionnaise afin de répondre aux besoins de la France. Le BUMIDOM avait ainsi pour but de fournir de la main d’œuvre à l’industrie, aux hôpitaux et aux entreprises publiques. Parallèlement, Paris organisait la déportation d’enfants pauvres arrachés à leur famille vers des départements ruraux de la France, dans le but de favoriser leur repeuplement. En 1968, Témoignages avait révélé ces faits odieux. Il a fallu attendre plus de 40 ans après les faits pour qu’enfin l’État envisage de reconnaître sa responsabilité.
Le 18 février, George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer, a procédé à l’installation de la commission temporaire d’information et de recherche historique des Enfants de la Creuse. Présidée par Philippe Vitale, sociologue et maître de conférences en sociologie, elle est composée de Wilfrid Bertile, agrégé de géographie à la retraite, Gilles Gauvin, docteur en histoire et professeur d’histoire-géographie, Prosper Eve, historien et Michel Vernerey, inspecteur général des affaires sociales honoraire. En octobre dernier, cette commission est venue à La Réunion pour rencontrer des victimes, pour appeler des Réunionnais qui ont subi cet exil forcé à se faire connaître. À cette occasion, la commission avait indiqué qu’en quelques mois de travaux, elle avait dénombré plus de 2100 victimes, alors que jusqu’à présent le chiffre le plus communément admis était de 1600.
La semaine dernière, la commission a poursuivi sa tâche à Paris et à Guéret dans la Creuse. L’objectif est de rencontrer les personnes qui ont été victimes de cette déportation pour recueillir leurs revendications. Cet événement a fait l’objet d’une couverture par des médias importants, ce qui fait que l’opinion publique française est désormais informée. La chape de plomb qui pesait sur cette page de la départementalisation est désormais brisée. L’État ne peut plus reculer, il devra assumer pleinement sa responsabilité. Cela veut dire que la France devra également intégrer cet épisode tragique dans son histoire. C’est le résultat de la mobilisation des victimes, et du combat mené par le Parti communiste réunionnais contre l’exil de la jeunesse réunionnaise en France. Cette bataille a permis d’arriver à une avancée irréversible. Désormais, la question de la réparation va être posée.
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