
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
2 septembre 2021, par
Alors que la Pays est riche, 332.500 Réunionnais, soit 39 % de la population, vivaient sous le seuil de pauvreté en 2018. Un chiffre stable, précise l’Insee, dans un rapport dévoilé le 14 janvier. À titre de comparaison, la pauvreté touche 15 % de la population en France et 30 % en Martinique.
C’est un thème qui s’invitera probablement pendant la campagne présidentielle, dans le sillage des débats sur le pouvoir d’achat des Français. En 2019, soit avant même le début de la crise du Covid, une personne sur cinq était en situation de pauvreté monétaire ou de privation matérielle et sociale en France, selon une étude de l’Insee publiée ce mercredi.
Pour alimenter leurs travaux, les auteurs se sont appuyés sur l’indicateur européen de privation matérielle et sociale. En 2019, 13,6 % des Français disposaient d’un revenu inférieur à 1.063 euros pour une personne seule et donc étaient considérés « à risque de pauvreté monétaire », un indicateur classique. Par ailleurs, indicateur moins suivi, 13,1 % étaient confrontés à des difficultés de paiement, de logement, de consommation. Et étaient donc pauvres au sens non monétaire (ou en condition de vie). Deux façons donc de mesurer la pauvreté en France, 5,7 % étant touchés par les deux formes du phénomène.
Au cours des années 2000, on a enregistré un net décrochage entre pouvoir d’achat perçu et pouvoir d’achat mesuré. Une des explications possibles de ce décalage serait liée au poids croissant des dépenses pré-engagées dans le budget des ménages. Ces dépenses correspondent à des dépenses engagées par contrat, difficilement renégociables à court terme, et faisant souvent l’objet d’un débit automatique : assurances, abonnements téléphone et Internet, loyers, remboursements d’emprunts, etc. Lorsque leur part est élevée, il devient plus difficile de faire face aux autres dépenses (alimentation, transport, habillement, restes à charge de santé, etc.).
Depuis 2001, le poids des dépenses pré-engagées dans la dépense totale a augmenté de cinq points, passant de 27 % à 32 %. Ce poids s’est globalement alourdi de deux points entre les deux dernières enquêtes Budget de famille qui ont été exploitées ici (2011 et 2017), poursuivant la tendance constatée entre 2006 et 2011. La hausse concerne avant tout les dépenses liées au logement : loyers et charges d’une part, remboursements d’emprunts immobiliers de l’autre. Le poids des dépenses pré-engagées dans la dépense totale dépend d’abord du niveau de vie. Il est plus lourd dans la dépense totale des ménages pauvres que dans celle des ménages aisés, et l’écart a beaucoup augmenté entre 2001 (6 points d’écart) et 2017 (13 points d’écart). Cette notion nous permet d’envisager à court terme un des moyens d’améliorer la conditions des Réunionnais : le Logement.
Entre spéculation foncière entretenue par les politiques de défiscalisation et prise en main du logement social par l’Etat (CDC Habitat / Action Logement), le gouvernement a décidé de priver les Réunionnais des outils permettant d’améliorer la condition sociale de notre peuple. Avec 40 % de notre peuple subissant au quotidien la pauvreté, réduire le coût du logement est une priorité. La conférence territoriale élargie pourra définir une politique du logement pour notre Pays permettant à chacun de disposer d’un logement décent à coût accessible.
“Le logis, c’est le temple de la famille.”Le Corbusier
Nou artrouv’
David Gauvin
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