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23 décembre 2021, par
La gentrification désigne les transformations de quartiers populaires dues à l’arrivée de catégories sociales plus favorisées, qui réhabilitent certains logements et importent des modes de vie et de consommation différents. Le cas de Terre Sainte est symptomatique de ce phénomène en cours dans notre Pays.
Le terme vient de l’anglais gentry, bourgeoisie ; il a un sens proche mais différent d’embourgeoisement. Caroline Clair (2018) précise que « le terme de "gentrification" a été inventé dans les années 1960 par le sociologue britannique Ruth Glass pour décrire le processus de transformation sociospatiale d’un quartier populaire du centre de Londres, marqué par l’arrivée de populations issues de couches moyennes. » Il désigne donc un processus de renouvellement de la composition sociale et démographique d’un quartier au profit de ménages plus aisés. C’est un phénomène qui touche principalement les centres et les péricentres des métropoles. Les programmes de rénovation et de réhabilitation de certains quartiers ou îlots des centres-villes, dont le bâti se trouve ainsi requalifié, provoquent souvent une hausse des prix du foncier, des loyers et favorisent ainsi la concentration de populations des catégories supérieures aux activités fortement liées aux spécialités des métropoles.
Ce processus de reconquête résidentielle s’inscrit à l’encontre du délaissement des centres-villes par les populations attirées par les périphéries urbaines. Mais il concerne plutôt les jeunes actifs sans enfants ou les populations plus âgées dont les enfants sont émancipés. Les politiques de rénovation urbaine sont parfois précédées par l’installation, dans des quartiers populaires centraux, de populations aisées pionnières (artistes, dinkies...) dont le pouvoir d’achat participe à la hausse des prix. Certaines politiques environnementales urbaines pourtant très consensuelles (créations de parcs,d’écoquartiers, etc.) participent à des processus de relégation et d’éviction des populations qui y étaient installées : on parle alors d’"ecological gentrification" ou d’"environnemental gentrification". Pour les quartiers ou villes concernés, la gentrification s’accompagne généralement d’un développement économique substantiel, notamment grâce à la disponibilité de moyens financiers nouveaux (les « gentrifieurs » sont par nature plus fortunés que les « gentrifiés »). Le commerce en bénéficie, ainsi que le secteur marchand dans son ensemble. En revanche, ce développement peut se faire au détriment des petites structures, qui n’ont pas les moyens de suivre la hausse du prix du mètre carré et se voient supplantées par des groupes ou chaînes à la surface financière plus adaptée.
La gentrification se caractérise par un phénomène de substitution de populations aisées aux classes populaires repoussées en périphérie des villes. Il en résulte un processus de ségrégation géographique totalement antinomique avec la notion de mixité sociale, dont de nombreuses études montrent qu’elle est indispensable à toute ambition pertinente de cohésion sociale. Autrefois, quartier de pêcheurs périphérique de la ville de Saint-Pierre et en proie à d’importantes difficultés, Terre-Sainte s’est transformé petit à petit, depuis les années 1990 et 2000. À cela s’est ajoutée une arrivée de nouvelles populations dont la présence était au départ totalement inédite dans le quartier mais qui a finalement contribué à la mutation profonde des modes d’habiter de Terre-Sainte en entraînant une gentrification locale du territoire. Ce phénomène existe aussi sur le quartier du Carosse à St Gilles. Nous avons vu la sociologie de certains quartier être modifié grandement par le même processus tel que Bois de nèfle Coco à St Louis ou Bras des chevrettes à St André. Nous avons déjà vu les centres villes se vider des classes populaires pour laisser la place aux plus aisées.
A contrario, le Port sous la direction du PCR a montré qu’on pouvait faire différemment. A la fin des années 70, plus de la moitié des habitants de la ville du Port, vivait dans des bidonvilles. Grâce à une politique très volontariste de la municipalité, ces bidonvilles sont progressivement éradiqués et remplacés par des logements “sur-mesure” conçus en étroite concertation avec leurs occupants. Un vrai modèle de participation des habitants. Dans cette commune, les bidonvilles se sont développés de manière spontanée, il y a de nombreuses années. Depuis près de trente ans, la municipalité s’est engagée dans un vaste programme d’éradication de cet habitat insalubre et en a fait l’un des axes majeurs de son projet de ville. Les familles sont maintenues sur place et, si leur habitat ne peut être réhabilité, il est détruit mais reconstruit au même endroit. Avant d’élaborer quelque projet que ce soit, une équipe de techniciens conduite par un architecte-sociologue rencontre les familles pour comprendre leur mode de vie, leur environnement et... comptabiliser leurs animaux. Dans ces habitations, les animaux occupent, en effet, une place importante : "Dans la RHI du centre-ville, on en a comptabilisé 3.500 pour 1.250 personnes ! Certaines familles avaient 10 aquariums ; je me souviens aussi d’une dame avec 50 tortues et 200 oiseaux", argumente Attila Cheyssial, l’architecte. Ce que le Port sous gestion communiste a pu faire, les maires réactionnaires qui ont pris leur succession à St Pierre, St Louis , ou la Possession ont littéralement vidé certains quartier de ces pauvres pour les envoyer loin dans des immeubles. La lutte contre la gentrification sera un axe majeur de travail des communistes dans les municipalités dans les années à venir.
“La forme d’une ville
Change plus vite, hélas ! que le coeur d’un mortel.”
Baudelaire, le cygne
Nou artrouv’
David Gauvin
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