
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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26 novembre 2021, par
La violence basée sur le genre est « une crise mondiale », a estimé mercredi la cheffe d’ONU Femmes, Sima Bahous, lors d’un événement virtuel organisé à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, commémorée chaque année le 25 novembre.
Dans les pays riches comme dans les pays pauvres, les préjugés sexistes ont alimenté les actes de violence envers les femmes et les filles. La cheffe d’ONU Femmes a expliqué que ce type de violence « n’est souvent pas signalé, réduit au silence par la stigmatisation, la honte, la peur des auteurs et la crainte d’un système judiciaire qui ne fonctionne pas pour les femmes ». En outre, la Covid-19 a déclenché une ‘pandémie de l’ombre’ qui permet une violence invisible. Mme Bahous a signalé l’augmentation des signalements aux lignes d’assistance téléphonique pour la violence contre les femmes et les filles partout dans le monde. Malgré cela, Mme Bahous estime qu’il y a de l’espoir et que de nouvelles opportunités s’ouvrent. L’été dernier, dans le cadre d’un engagement de 40 milliards de dollars en faveur des femmes et des filles du monde, le Forum pour l’égalité des générations a lancé la Coalition d’action contre la violence sexiste afin de susciter une action collective, de stimuler les investissements et d’obtenir des résultats concrets.
« Il y aura des engagements financiers et politiques concrets, ainsi que des initiatives à plus grande échelle dans des domaines critiques : services de soutien aux survivants, cadres juridiques et davantage de ressources pour les organisations de terrain », a assuré la Directrice exécutive d’ONU Femmes.
Sous réserve de la disponibilité de fonds suffisants, le plan quinquennal ambitieux de la Coalition vise les objectifs suivants :
- Garantir que 550 millions de femmes et filles supplémentaires vivent dans des pays où les lois et les politiques interdisent toutes les formes de violence basée sur le genre
- Soutenir 55 pays de plus dans la promulgation de lois interdisant les mariages d’enfants
- Augmenter de 500 millions de dollars les investissements dans les stratégies de prévention fondées sur des faits probants
- Renforcer les capacités des forces de l’ordre en matière de lutte contre la violence basée sur le genre dans 100 pays
« La violence contre les femmes n’est pas inévitable », a pour sa part déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
« Les bonnes politiques et les bons programmes donnent des résultats », a souligné M.Guterres, citant les stratégies à long terme qui s’attaquent aux causes profondes de la violence, la protection des droits des femmes et des filles, ainsi que la promotion de mouvements de défense des droits des femmes forts et autonomes.
L’ONU a construit ce modèle grâce à son partenariat avec l’Union européenne dans le cadre de l’initiative Spotlight.
Dans son discours du 25 novembre 2017, qui annonçait le lancement de la grande cause du quinquennat consacrée à l’égalité entre les femmes et les hommes, Emmanuel Macron rappelait que « le premier pilier de cette cause, c’est bien la lutte pour l’élimination complète des violences faites aux femmes ».
Quatre ans après, alors que s’achève dans quelques mois son mandat présidentiel, le bilan dressé par les actrices et acteurs de terrain est mitigé. « On a eu un quinquennat #metoo, avec une forte communication politique sur le sujet des violences, essentiellement sous la pression des associations féministes et de la société », analyse Céline Piques, porte-parole de l’association Osez le féminisme !. Tout en se félicitant que « la bataille culturelle sur la perception du caractère systémique des violences ait avancé », relevant par exemple que « les termes “féminicide” ou “pédocriminalité” sont aujourd’hui largement repris, y compris par les responsables politiques », elle exprime « une vraie déception dans le déploiement des politiques publiques », avec « des moyens nettement insuffisants par rapport à l’ampleur du phénomène, qui traverse la société tout entière ».
C’est sur le plan législatif que le bilan est jugé le plus positif. Pénalisation du harcèlement de rue, création d’un seuil de non-consentement, fixé à 15 ans, généralisation des bracelets anti-rapprochement… Quatre lois portant spécifiquement sur la protection des victimes de violences sexistes et sexuelles ont été adoptées au cours du quinquennat. Une avancée unanimement saluée. « Ces textes font progresser la protection des femmes et des enfants victimes de violences », estime Ernestine Ronai, membre du Haut Conseil à l’égalité, qui se réjouit notamment de l’inscription dans la loi du retrait de plein droit de l’autorité parentale en cas de féminicide, même si « ce retrait est pour six mois seulement, ce qui n’est pas suffisant, mais c’est un premier pas ».
Depuis le début de l’année, à La Réunion, ce sont trois femmes qui sont mortes, tuées par le conjoint, ex-conjoint, ou parce qu’elles ont eu le malheur d’assister une femme au mari violent. Depuis 2007, ce sont 51 femmes qui ont été tuées par leur (ex) conjoint dans l’île. 1 sur 3 avait déposé plainte avant de mourir. C’était d’ailleurs le cas de Lise-May, dernière victime en date. La Réunion est la troisième région la plus violente de France. Des marches blanches ont été tenues, des tables rondes organisées entre les autorités, des formations ont été données aux forces de l’ordre, des dispositifs ont été créés pour tenter de mieux protéger les femmes – et les enfants - de ces violences. Des campagnes de communication sont martelées plusieurs fois dans l’année, les violences conjugales ont été déclarées cause du quinquennat.
Et pourtant, la violence reste toujours aussi bien ancrée. En 2020 en France, 102 femmes sont décédées sous les coups de leur (ex)conjoint. Cette année, ce chiffre a été dépassé le 20 novembre. Beaucoup de mesure existe, mais c’est une prise de conscience de l’ensemble de la société qui est nécessaire. C’est un des combats historique des communistes réunionnais qui, rappelons nous, a fait élire les premières conseillères municipales.
« Il existe une vérité universelle, applicable à tous les pays, cultures et communautés : la violence à l’égard des femmes n’est jamais acceptable, jamais excusable, jamais tolérable. » Ban Ki-moon
Nou artrouv’
David Gauvin
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