
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
20 janvier 2021, par
En nous replaçant dans le contexte de pandémie que nous connaissons actuellement, nous avons samedi connu deux importantes mobilisations. Pourtant, comme bien souvent, les deux groupes de militants ne se croisent presque pas. Nous avons pourtant plus que jamais besoin de faire converger les luttes. Alors comment faire ?
Ces deux mobilisations, qu’étaient la Marche pour la Vérité et la Justice du Komité Miguel et la mobilisation contre la Loi Sécurité Globale, en plus d’être toutes les deux fondamentales étaient de plus complémentaires, ce qui devrait normalement appeler à cette convergence.
En effet, toutes deux portaient deux objectifs communs : la justice sociale et la fin des violences policières.
Toutefois, nous n’avons dans la première vu quasiment aucune - même à titre personnel - composante du mouvement social traditionnel (syndicats, partis), tandis qu’à l’inverse les militants ayant été à la marche n’étaient pas présents à la manifestation contre la Loi Sécurité Globale.
Or, les temps difficiles que nous vivons ne nous permettent de rester divisés. Il faut, pour la justice et le progrès social plus que jamais s’unir. La convergence ayant dans le passé pu être possible, notamment lors des deux grandes dates récentes qu’ont été le COSPAR et les Gilets Jaunes, voici quelques pistes de ce qui a pu fonctionner ici ou ailleurs.
Il y a tout d’abord, dans le cadre des « nouvelles luttes » (qui ne le sont en réalité pas), telles que la Marche du Komité Miguel une nécessité pour les organisations traditionnelles de s’y intégrer. Nous avons vu le même problème dans les Gilets Jaunes où la convergence a été tardive.
Il faut pour cela accepter de laisser le leadership aux concernés et surtout évoluer dans le fonctionnement. Ces luttes fonctionnent en effet de façon horizontale et échangent très rapidement, nécessitant ainsi de dépasser les cadres statutaires que connaissent les organisations traditionnelles (les fameuses réunions de direction hebdomadaires ou bi-hebdomadaires). Enfin, il faut changer la hiérarchisation des luttes, car elles sont en réalité nombreuses à être importantes.
De même, il faut essayer de varier les lieux de manifestations, et notamment ne pas avoir peur de les mener dans les quartiers populaires, afin que les habitants de ces derniers ne se sentent pas de fait exclus des mobilisations lorsqu’elles sont menées.
En effet le lieu même de la mobilisation peut être très important et jouer un rôle de repoussoir lorsqu’on ne se sent pas intégré dans le parcours.
Mais une mobilisation dans un quartier, quel qu’il soit ne sert à rien quand il n’y a pas auparavant des journées d’informations et d’intégration des habitants dans ces luttes. Cela demande pour cela de sortir d’un certain entre-soi dans lequel nous pouvons malheureusement tous tomber, et donc de multiplier les stratégies de communication en faveur de ces journées de mobilisation.
On parle évidemment des médias, mais également du terrain, qu’il s’agisse de faire les marchés avec tracts et sono ou de rencontrer les acteurs des mobilisations locales afin de les intégrer, s’ils le souhaitent à une mobilisation que l’on pourrait qualifier de plus traditionnelle.
Enfin, lorsque cela est possible, plutôt qu’une grosse action au niveau de toute La Réunion, il faudrait plutôt privilégier de nombreuses petites actions coup de poing qui pourront toucher plus de monde pour préparer la plus importante derrière.
Ces propositions ne sont que de simples idées, et n’ont évidemment pas vocation à être exhaustives. Néanmoins si nous partons déjà dans l’idée qu’il faut réaliser la convergence des luttes lorsque cela est évidemment possible, nous pourrons réussir à massifier nos mobilisations respectives et ainsi conquérir de nouvelles victoires, ce qui est plus que difficile dans le contexte autoritaire et répressif que nous connaissons actuellement, et l’est encore plus lorsque nous sommes divisés.
Les mois à venir, où de nombreuses batailles sont prévues pourront nous permettre si nous en avons la volonté de créer cette convergence. Et nous en avons plus que jamais besoin, à l’heure où l’explosion sociale nous guette.
Mathieu Raffini
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