Famille et société

2 octobre 2006

Trois “faits divers” - entre bien d’autres hélas - survenus la semaine dernière à La Réunion nous rappellent à quel point les problèmes familiaux dans notre île et dans le monde entraînent des souffrances et des drames :

- une jeune adolescente fuit le domicile familial pendant plusieurs jours suite à une réprimande de son beau-père ;

- un homme annonce qu’il a giflé son enfant, il est traduit devant le tribunal correctionnel ;

- une mère de famille rendue dépressive par ses déboires conjugaux cherche à se suicider avec ses trois enfants et jette son fils de sept ans du second étage de leur immeuble.

Durant cette même semaine s’est déroulé un colloque à l’initiative du Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents (RÉAAP) sur les moyens d’améliorer la fonction parentale. Les débats entre les associations familiales et les institutions ont montré que les problèmes familiaux ne peuvent être séparés des problèmes de société.
Autrement dit, si l’on veut que la famille soit un lieu favorisant l’épanouissement humain, il faut continuer à agir à tous les niveaux pour améliorer les relations entre parents et les relations parents-enfants. Mais aussi l’ensemble des rapports sociaux.

Qu’en est-il des relations globales dans la société réunionnaise ? N’y a-t-il pas des changements à apporter dans les rapports entre Réunionnais, quel que soit leur âge, leur sexe, l’origine de leurs ancêtres et leur condition sociale ? Que penser des rapports entre voisins ou au travail ?
Le fond du problème n’est-il pas d’aller vers plus d’égalité dans les rapports humains et vers un approfondissement de la démocratie dans toutes les sphères de la société ?

L. B.


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