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26 mai 2021, par
Le directeur général du Centre hospitalier universitaire de La Réunion a signé l’acte administratif officialisant la fermeture du service d’urologie, tout cela parce que personne ne peut régler le conflit entre les quatre praticiens.
L’urologie est la spécialité médicale qui soigne les voies urinaires des deux sexes, l’appareil génital masculin et traite les maladies et dysfonctionnements qui les concernent, tels que les calculs urinaires, l’incontinence, ou les malformations. Les problèmes les plus fréquemment rencontrés en urologie sont les infections urinaires ou prostatiques, les calculs des voies urinaires, les problèmes de fonctionnement de la prostate, l’incontinence, et l’impuissance. Environ 2.000 patients sont concernés à La Réunion.
Dès 2018, l’ARS estime que les conflits internes ont pour conséquence « une organisation médicale défectueuse » et conduisent à « des risques dans la qualité et la sécurité des soins ». Face à cette situation, le chef de service est remplacé, un urologue est suspendu, le médiateur national intervient. Mais rien n’y fait. L’urologue écarté est réintégré et les conflits se poursuivent. Un cadre prévient la direction de l’hôpital : « La guerre autour des patients continue. Nous allons vers l’incident grave. » Le CHU en est réduit à demander, en novembre 2019, à la direction générale de l’offre de soins (DGOS) du ministère de la Santé « des mesures fortes et rapides, allant jusqu’à la fermeture du service s’il n’y a pas d’autre solution ». La réponse de Paris prend la forme d’une mission de l’Igas, en janvier 2020, dont les conclusions sont sans appel.
« L’enkystement et la violence des conflits entre les quatre praticiens ne permettent plus de retour du service à la normale », jugent aujourd’hui les inspecteurs. Surtout, « la sécurité des patients » n’est « plus garantie ». Les médecins ne participent plus aux réunions de concertation pluridisciplinaires, au cours desquelles les dossiers compliqués sont discutés. De ce fait, « il existe un risque pour les patients qui ne bénéficient pas d’une expertise collégiale ».
Alors cette fermeture démontre, s’il le fallait encore, l’incurie des autorités sanitaires à La Réunion. Peut-on imaginer qu’en France hexagonale on ait pu tolérer qu’un service soit pris en otage par les conflits personnels entre les praticiens ? Mais osons le dire, ceux-là ont-ils vraiment leur place à l’hôpital public. Partout ailleurs, les praticiens auraient été écartés, mutés ou radiés, et le service aurait été confié à une nouvelle équipe fière de servir son territoire, que le spécialiste soit Réunionnais, Français ou Indien. Alors, au lieu de brimer la décision lâche de fermeture, doit-on toujours laisser la santé des Réunionnais dans les mains d’administration incapable de décider ou de régler quoi que ce soit ? Ce sont les mêmes qui sont à la tête de la prophylaxie, et on voit comment l’épidémie de dingue s’est propage.
Osons le dire, il serait certainement nécessaire d’appliquer à l’ARS, la solution qui a été mis en œuvre pour le service d’urologie.
« Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. » Serment d’Hypocrate
Nou artrouv’
David GAUVIN
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