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14 octobre 2021, par
La France a longtemps maintenu un monopole d’Etat sur les énergies électriques et gazières. Les deux entreprises nationales, EDF et GDF, distribuaient leurs énergies respectives à des tarifs réglementés. Les règles européennes ont entraîné des changements profonds. Depuis le 1er août 2000, les marchés français de fourniture de gaz naturel et d’électricité ont été progressivement ouverts à la concurrence. La dernière étape est intervenue le 1er juillet 2007 avec l’ouverture à la concurrence du marché des particuliers.
En Europe, les prix de l’électricité sont en hausse partout et la France n’est pas épargnée. Le 30 septembre 2021, le Premier ministre Jean Castex annonçait que ces prix allaient augmenter début 2022, avec une hausse estimée à 4 % des tarifs réglementés. En Italie, Mario Draghi a récemment déclaré que, sans intervention du gouvernement, les prix de l’électricité allaient connaître une hausse de 40 % au dernier trimestre 2021. Cette flambée intervient dans un contexte de hausse généralisée des tarifs de l’électricité en Europe. La situation est également complexe en Irlande, pays moins bien connecté au réseau électrique européen, dont l’opérateur public de transport d’électricité irlandais (EIRGRID) a déjà alerté sa population des risques de coupure d’électricité cet hiver.
Selon RTE, la France a produit en 2020 67 % de son électricité à partir du nucléaire, une énergie dont les coûts de production devraient peu fluctuer dans le temps. Comment expliquer alors que la France est elle aussi touchée par ces hausses de tarifs ? Un premier élément de réponse vient d’une caractéristique physique de l’électricité : cette dernière ne se stocke pas facilement. Le prix de l’électricité dépend ainsi fortement des coûts de l’électricité en cours de production. Un second élément de réponse vient du fait que le prix de marché de l’électricité en France est très dépendant des prix sur les marchés européens de l’électricité à court terme. Les marchés qui guident les prix à court terme en Europe sont le marché day-ahead (du jour pour le lendemain) et le marché intraday (intrajournalier).
Il n’est pas facile pour tout le monde de comprendre sa facture d’électricité. Le prix de l’électricité pour les particuliers est en fait composé de coûts de production, de coûts d’acheminement et de taxes. Mais que représentent-ils d’une année sur l’autre ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la marge de manœuvre des fournisseurs sur ces tarifs est faible. Le cout est divisé en trois tiers quasi égaux répartis entre la production, la distribution et les taxes. Pour faire simple, sur un tarif réglementé de 0,1555 euros/kWh, il y a 4,6 centimes de taxes. Pour le prix de l’essence la taxation est encore pus forte, jusqu’à 60% du prix. Et bien évidemment le gouvernement demande des efforts aux producteurs et au distributeurs.
Selon les différents scénario, les effets de la hausse du cout de l’énergie se montent entre 800 millions et 2 milliards pour l’année 2021. Alors nous pouvons supposer avec les augmentations annoncées pour l’année prochaine, l’Etat encaissera au moins 5 milliards de plus de recette fiscale. Certains vont dire que c’est une bonne nouvelle pour la transition écologique, mais les personnes les plus touchées seront les prolétaires. On va leur donner un chèque énergie, mais celui ci ne couvrira pas les surcouts quotidiens et la baisse de leur pouvoir d’achat. Ces hausses sont causées par la politique libérale des gouvernement successifs qui ont pliées face au lobbys et ont abandonné leur devoir de protéger la population. Il est temps de changer la fiscalité de l’énergie et de réinstaller une taxe flottante qui permettait d’une part d’avoir les mêmes recettes fiscales d’année en année et de réguler les prix en faisant fluctuer les taxes.
"Dans une société fondée sur le pouvoir de l’argent, tandis que quelques poignées de riches ne savent être que des parasites, il ne peut y avoir de "liberté", réelle et véritable." Lénine
Nou artrouv’
David Gauvin
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