
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
9 avril 2022, par
A l’heure où la culture du riz reprend pied à La Réunion, une attention particulière doit être mise sur les rendements permettant d’attendre la sécurité alimentaire. Et pour le riz, le père fondateur de cette méthode agricole est le père Henri de Laulanié.
Henri de Laulanié, né le 22 février 1920 dans le Poitou (France), mort le 23 juin 1995 à Madagascar, est un père jésuite et agronome français. Henri de Laulanié de Sainte-Croix a reçu une formation d’ingénieur agronome à l’Institut national agronomique Paris-Grignon à Paris. Il a acquis une connaissance de la physiologie du tallage du riz à partir d’un document capitalisant sur l’analyse des composantes du rendement du riz publié par une ONG française, le groupe de recherches et d’échanges technologiques (GRET), qui relatait le travail du chercheur japonais Katayama sur les phyllochrones du riz, publié en 1951. Le document du GRET a pour titre « L’analyse de l’élaboration du rendement du riz » et a été publié en janvier 1987 par un jeune agronome français issu de la même institution que Henri de Laulanié, promotion 1983.
Arrivé à Madagascar en 1961, à l’âge de 41 ans, il s’efforça d’aider les agriculteurs à augmenter leur production de riz, qui est l’aliment de base du peuple malgache. Il a poursuivi ses efforts pour améliorer la culture du riz jusqu’à sa mort 34 ans plus tard à l’âge de 75 ans. Le système de riziculture intensive (SRI) a été mis au point pour la première fois en 1983, mais n’a été entièrement testé que quelques années plus tard. Sa découverte du SRI a été publiée dans son livre Le riz à Madagascar : un développement en dialogue avec les paysans. Elle permet d’augmenter les rendements de façon naturelle en repiquant un par un les plants jeunes au bout de 8 jours au lieu de 30 et en asséchant la rizière régulièrement.
Les principes centraux du SRI, selon l’université Cornell de New York, sont les suivants :
Le sol des rizières doit être maintenu humide plutôt que continuellement saturé, de façon à minimiser les conditions anaérobies, car cela favorise la croissance des racines et celles des organismes aérobies du sol ainsi que leur diversité ;
Les plants de riz doivent être plantés isolément et espacés de façon optimale, assez largement pour permettre une plus grande croissance des racines et du feuillage et pour que toutes les feuilles soient actives sur le plan de la photosynthèse ;
Les plants de riz doivent être transplantés dès l’âge de 15 jours au stade deux feuilles, rapidement, à faible profondeur et soigneusement, pour éviter de blesser les racines et pour minimiser le choc de transplantation.
Le système de riziculture intensive a ensuite été adopté par plus de 55 pays dans monde et a amélioré la sécurité alimentaire de millions de petits riziculteurs. Implanté tant dans des systèmes de culture du riz irrigué (40%) que pluvial (60%), le SRI a permis d’obtenir une moyenne des rendements pour le riz irrigué de 6,6 tonnes à l’hectare, soit 56% de plus qu’en culture conventionnelle (4,23 t./ha) et de 4,71 tonnes à l’hectare pour le riz pluvial, soit une progression de 86% (2,53 t./ha pour le riz conventionnel). Henri de Laulanié est mort à Madagascar en 1995. Sa tombe se trouve dans le cimetière d’Ambohipo ( Madagascar).
"L’innovation systématique requiert la volonté de considérer le changement comme une opportunité." Peter Drucker
Nou artrouv’
David Gauvin
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)