
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
18 novembre 2005
En ce moment fleurissent les publicités pour encourager le maximum de personnes à devenir actionnaires d’EDF, entreprise en cours de privatisation. Elles vantent les mérites d’un groupe leader dans l’énergie, avec des dizaines de millions de clients et d’importants bénéfices. Et d’expliquer que le sésame pour avoir droit à une part du “gâteau”, c’est d’acheter une partie du capital de l’entreprise en devenant actionnaire.
Ce raisonnement est tout de même étonnant. Jusqu’à la décision de l’actuel gouvernement de lancer la privatisation de l’entreprise, tous les citoyens en étaient les seuls propriétaires, puisqu’EDF était une entreprise détenue à 100% par l’État. Cela veut dire que même un érémiste pouvait se dire qu’il était propriétaire de droit d’EDF, puisqu’elle était un bien public, appartenant à la collectivité. On pouvait même dire qu’à chaque élection législative, le vote du citoyen déterminait la politique que devait ensuite mener l’entreprise publique.
Mais à l’heure où les inégalités s’accroissent, où les hauts-revenus voient leur contribution à la solidarité nationale diminuer au détriment des plus démunis, le gouvernement organise un nouveau hold-up en dépossédant les citoyens d’une entreprise comme EDF.
Car dorénavant, les citoyens ne sont déjà plus propriétaires de la totalité de l’entreprise, et même si la loi empêche pour le moment l’État de transférer la majorité des bénéfices de 50 ans de services publics vers le privé, il n’en demeure pas moins que cette protection est très fragile, ce qui est arrivé à France Télécom le montre. Et grande est la menace que dans quelques années, seule une petite minorité de nantis aura la propriété et le contrôle d’EDF qui ne sera plus un service public comme aujourd’hui. Mais ce hold-up ne se fait pas en silence, et une grande manifestation est prévue demain en France contre ce forfait.
Manuel Marchal
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)