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3 mars 2018, par
Conséquences inhumaines des politiques d’austérité conduites par N. Sarkozy, F. Hollande et aggravées par E. Macron : ce sont les plus fragiles qui en paient le prix le plus fort.
Dans les secteurs psychiatriques des hôpitaux, faute de lits et de personnels qualifiés et en nombre, les patients hospitalisés sont délaissés et privés de leurs droits les plus élémentaires. Ainsi, à Saint-Étienne, lors d’une visite, la Contrôleur des lieux de privation de liberté, Mme Adeline Hazan, a constaté que des patients du secteur psychiatrique étaient “stockés” (c’est le mot employé par Mme Hazan) dans les couloirs des urgences, attachés sur des brancards et privés de soins — ni lavés ni changés — depuis 3 jours et même 7 jours pour certains.
« À la mi-janvier, sur vingt patients de psychiatrie, dont treize étaient sur des brancards dans les couloirs. Sept personnes « faisaient l’objet de contentions au niveau des pieds et d’une ou des deux mains », qu’elles soient sous le régime de l’hospitalisation sans consentement ou en soins libres. »
Ces faits doivent être connus de tous car ils démontrent que, dès l’instant où notre regard se détourne du sort des plus fragiles, les gouvernants — toute tendance confondue — sont capables d’une indifférence d’une cruauté sans limite. Rappelons que maltraiter un animal de cette même façon peut être puni d’emprisonnement.
Plus de 3 semaines après la communication du rapport officiel de Mme Hazan, Mme Buzyn, ministre de la Santé, n’a toujours pas pris pas la peine de répondre à la Contrôleur des lieux de privation de liberté alors que le délai de réponse est fixé à 3 semaines maximum. Voudrait-elle dire son désintérêt pour ce secteur de la Santé publique que la ministre ne s’y prendrait pas autrement. Ce sont pourtant de vies humaines dont il s’agit et non de statistiques !
Cette politique d’abandon et cette cruelle indifférence des gouvernants frappe partout. Et les victimes se comptent par milliers. Les patients hospitalisés — en secteurs psychiatriques d’abord mais aussi dans d’autres secteurs dits “classiques” — et les emprisonnés, subissent et c’est intolérable. Tous les hospitaliers — en nombre toujours restreint — contraints de priver les patients de la qualité de soins qu’on leur a enseignée — sont aussi en souffrances, certains en tombent malades d’épuisement physique et moral et parfois mettent fin à leurs jours.
Les surveillants de la pénitentiaire sont, eux aussi, victimes des mêmes maux. Faute d’une volonté politique et parce que, tous quasiment tous, nous nous désintéressons de ce secteur normalement voué à la réhabilitation et à la réinsertion, les surveillants sont dans l’impossibilité d’accomplir les missions essentielles qui leur incombent.
Pour nombre d’entre elles, les prisons sont devenues — tant à l’encontre des détenus que des surveillants — des zones de non-Droits alors même qu’elles sont administrées par la ministre de la Justice !
La Justice est le pilier essentiel de la démocratie, sans vraie Justice, proclamer vivre dans un État de Droit est une cynique plaisanterie.
La Santé publique est une exigence découlant du principe constitutionnel d’Égalité. Lorsque la gestion de ce secteur vital est désormais livrée aux comptables et aux intérêts des trusts pharmaceutiques, qui pourrait encore croire — sauf à feindre — au respect du principe constitutionnel d’Égalité ?
Enfin, comme c’est malheureusement le cas, lorsque 95 % des citoyens manifestent leur totale indifférence au sort des victimes des politiques d’austérité : hospitalisés et hospitaliers, détenus et surveillants, sans abris, réfugiés, ne contribuons-nous pas nous-mêmes à dévaloriser, chaque jour un peu plus, le principe constitutionnel de Fraternité ?
Jean
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