
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
10 décembre 2005
Comme l’écrit “le Quotidien” d’hier dans son éditorial, on ne peut pas "avancer vers le futur en reculant". Mais il oublie de dire qu’on ne peut pas non plus construire l’avenir les yeux fermés et sans mémoire historique. Et contrairement à ce qu’il laisse entendre, pour aller de l’avant sur la route du futur avec le maximum de sécurité, il faut toujours avoir un regard sur le rétroviseur.
N’est-ce pas précisément parce que ceux qui nous dirigent et leurs porte-parole ne veulent pas que les citoyens soient maîtres de leur destin qu’ils minimisent l’enseignement de l’histoire ? En tout cas, ils font le maximum pour empêcher les jeunes générations d’avoir une vision historique, de savoir d’où ils viennent, de connaître les épreuves et les luttes de leurs ancêtres pour arracher de nouveaux droits. Ils les privent ainsi de racines et les empêchent de grandir le plus possible pour transmettre le flambeau aux générations suivantes.
C’est dans ce contexte que l’UMP sarkozyste a voté une loi imposant une “histoire officielle” - comme le pouvoir imposait autrefois aux Réunionnais ses “candidats officiels” lors des élections fraudées. Une histoire qui vante les mérites de la colonisation. Une "loi de la honte".
Le combat pour enrichir sans cesse notre conscience historique est un combat essentiel. Jean Jaurès, qui était un grand homme politique et un journaliste engagé, était aussi un professeur de philosophie, très soucieux de la question scolaire et de l’éducation. Dans l’un de ses écrits, il demande à l’école de donner aux enfants le "sens du perpétuel mouvement humain", afin qu’ils ne soient pas tentés de dire : "à quoi bon ? c’est impossible", lorsqu’ils auront à participer à de nouvelles luttes pour la liberté et la justice. N’avait-il pas raison Jaurès ?
L. B.
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