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19 octobre 2017, par
Hier, la préfecture de La Réunion a diffusé un communiqué dont voici un extrait :
« Suite à un signalement par le détachement militaire de Juan de Nova (Iles Eparses) de la présence de pêcheurs en action de pêche illégale dans le lagon de l’île, un contrôle a été mené le mardi 10 octobre 2017 par l’équipage du patrouilleur des FAZSOI « LE MALIN ». 3 bateaux-mères, 17 pirogues et 83 pêcheurs ont ainsi été interceptés en action de pêche interdite aux holothuries. En étroite collaboration avec le CROSS REUNION et le gendarme détaché sur l’île, l’équipage du MALIN a procédé aux investigations nécessaires.
Au total, 12 pirogues, près de 60 kg d’holothuries (concombre de mer) ainsi que du matériel de pêche ont fait l’objet d’une saisie par le directeur de la mer sud océan Indien après consultation du parquet de Saint-Denis et confirmation par le juge des libertés et de la détention.
Les pêcheurs ont ensuite embarqué sur les bateaux-mères et ont quitté la zone, après que le commandant du MALIN se soit assuré de la présence en quantité suffisante de carburant, d’eau et de vivres à bord des embarcations contrevenantes pour leur voyage retour. »
Cette affaire a eu lieu à Juan de Nova. Jusqu’à l’indépendance de Madagascar, cette île ainsi que d’autres dans l’océan Indien était rattachée à la Grande île. Mais en prévision du retour de Madagascar à l’indépendance, la France fit une entorse au principe de l’intangibilité des frontières issues de la colonisation. Elle a conservé la mainmise sur ce qui s’appelle aujourd’hui les Îles Eparses, dont Juan de Nova. Ces îles désertes ont un intérêt stratégique évident pour la France.
Or, les Malgaches ont toujours pêché autour de ces îles. Cette tradition date d’avant l’annexion de Madagascar par la France, elle s’est poursuivie sous la colonisation et continue aujourd’hui. En effet, les Îles Éparses font l’objet d’un différend entre Madagascar et la France.
La France considère qu’elle est souveraine sur ses îles, et y applique donc sa loi. Les conséquences de l’application de ces règlements sont amplifiées pour les Malgaches. En effet, compte-tenu de la différence de pouvoir d’achat, un filet représente proportionnellement une somme nettement plus importante que pour un pêcheur français. La France a fait des Îles Éparses une réserve naturelle. Cette décision est compréhensible, ce sont des îles qui étaient inhabitées, elles ont donc pu garder d’importantes richesses sur le plan de la biodiversité. Malheureusement, les riverains malgaches n’en tirent aucun bénéfice. Si les pêcheurs qui tentent de gagner leur vie en pêchant dans les îles Éparses étaient associés à cette politique, nul doute qu’ils pourraient faire de la préservation de cette biodiversité un atout.
J.B.
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