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24 mai 2011, par
On ne s’en étonne même plus. De son campement établi sur les terres du Front national — on ne peut même plus dire qu’il y chasse —, Claude Guéant s’est fendu d’une énième sortie sur la question de l’immigration. Manière, sans doute, de préparer l’élection présidentielle, mais aussi de répondre à une préoccupation plus immédiate : faire oublier l’effet désastreux dans l’opinion de l’affaire des radars. Parce que, tout de même, si Nicolas Sarkozy l’a casé à l’Intérieur en lieu et place de son ami de trente ans Brice Hortefeux, c’est bien pour redorer son blason… parce que ledit Hortefeux commençait sévèrement à sentir le souffre. Odeur qui dérangeait même dans les rangs des dirigeants UMP, où les âmes sensibles ne sont pourtant pas légion.
Tiens bon la matraque, cire les rangers bleu marine autant qu’il le faudra, mais fais-le avec un peu plus de classe que mon copain de Neuilly : tel était en substance le mandat donné par le Président à son nouveau flic en chef. Résultat des courses : « l’homme qui murmure à l’oreille de Sarkozy » déraille encore plus loin et encore plus vite que son prédécesseur. Dernier exploit en date : il s’est mis à dos les associations d’usagers de la route en annonçant la fin des radars signalés et l’interdiction des détecteurs utilisés par près de 6 millions d’automobilistes. Et les automobilistes, lui ont rappelé les députés de sa propre majorité, ont bien souvent une carte d’électeur dans le portefeuille, par-dessus le cœur et bien rangée à côté du permis à points.
Il fallait donc non seulement réparer la bourde, mais botter en touche. Claude Guéant a ainsi annoncé l’installation de radars pour rire. Dans le même temps, comme de juste, on a tapé un bon coup sur les immigrés. Cette fois-ci, il s’agit de dénoncer le recours aux travailleurs étrangers qui, nous dit le ministre de l’Intérieur, viendraient se jeter sur les places de maçons et de plongeurs ardemment convoitées par les Français de souche. Manière de dire, à peine plus poliment qu’à la permanence FN du coin de la rue, que les métèques viennent prendre le travail des (vrais) Français et manger leur pain. Refrain bien connu, qui atteint son but : les propos soulèvent l’indignation — c’était fait pour —, les réactions se multiplient, et à la droite de la droite, on peut, une fois encore, se présenter en croisés du “parler-vrai”, sacrifiés sur l’autel du “politiquement correct” dont les intellos bien-pensants, gauchistes et embourgeoisés seraient les zélés thuriféraires.
Oui, mais, nous répondra-t-on, la ministre de l’Économie Christine Lagarde et le MEDEF n’ont-ils pas, pour le coup, clairement dit eux aussi la nécessité d’une permanence des flux migratoires ? C’est indéniable. Pas certain, pourtant, qu’il y ait quoi que ce soit de discordant au royaume de Nicolas Sarkozy. Même si elle sert à la rivalité passagère de deux ministres aux dents longues, la césure entre « pro » et « anti » immigration au sein de l’UMP tient plus de la division du travail politique que de la divergence idéologique. Certes, le patronat veut un recours accru aux flux migratoires. Cela n’est pas nouveau. Mais son travailleur immigré, l’entreprise française le veut « fluide » et « flexible », c’est-à-dire précaire et susceptible de recevoir une peine de prison ou une place de charter en guise d’allocation chômage. Et stimuler les têtes de réseaux clandestins, le travail au noir, l’habitat indigne, les passeurs, les marchands de sommeil et les balances, en un mot, toute la « racaille » qui vit aux dépens du labeur immigré, c’est précisément ce que font ensemble MM. Sarkozy, Hortefeux et Guéant, qui n’ont cessé d’accroître la pression sur la liberté de circulation du travail, au profit de la liberté du capital.
G.G.-L.
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