« Impatiences »

5 janvier 2008, par LB

Le chef du gouvernement est en visite officielle en Guadeloupe et en Martinique de jeudi à aujourd’hui. Dans quelques jours, on pourra peut-être tirer des enseignements pour La Réunion de cet événement dans les deux départements antillais.
Pour l’instant, on notera que des annonces importantes par François Fillon y étaient très attendues. Et dans son édition d’hier, “Le Monde” titrait : « Le Premier ministre confronté aux impatiences des élus antillais ».

Le quotidien parisien précise que ces « impatiences » portent d’une part sur des problèmes locaux face auxquels ces élus attendent un soutien de l’État. « Sur tous ces sujets, François Fillon va être confronté à l’insatisfaction des ultramarins », écrit notre confrère.
Celui-ci évoque d’autre part des questions qui concernent aussi les autres départements d’outre-mer, comme le contenu de la future loi-programme ou la continuité territoriale entre les DOM et la métropole. Sur ce point, il note que Patrick Karam, ancien président du Collectif DOM, nommé délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer, a démissionné de son poste pour non-respect par le gouvernement de ses engagements.

À La Réunion, ces « impatiences » vont s’exprimer par une forte mobilisation à l’occasion des élections municipales et cantonales du 9 mars. Car les Réunionnais refusent de faire les frais de la politique de casse sociale menée par l’UMP.
Les parlementaires Huguette Bello et Gélita Hoarau ont adressé au gouvernement des propositions très précises pour l’emploi, le logement, le pouvoir d’achat, le désenclavement de l’île. Les élus UMP, eux, cautionnent la politique injuste du pouvoir. Les Réunionnais jugeront.

L. B.


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Messages

  • Malheureusement, la sanction possible de l’électorat au niveau communal ne peut avoir d’impact sur la politique menée au niveau national.
    la sanction locale doit se faire sur la base des programmes communaux menés par les conseils municipaux en place. quid de la mesure de l’efficacité des politiques communales, sachant que de nombreuses prérogatives sont transférés sur l’intercommunalité, sur laquelle la population n’a pas de possibilité d’action de "sanction" ?
    il est temps de modifier la réthorique non ?


Témoignages - 80e année


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