
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
9 septembre 2017
Le cyclone Irma continue sa course vers la Floride, laissant derrière lui un paysage de désolations. Plusieurs îles de la Caraïbe ont été durement touchées. L’essentiel des images et des nouvelles proviennent de Saint-Barthélémy et de Saint-Martin, deux collectivités territoriales de la République. Les destructions sont considérables et les secours sont débordés du fait notamment de la destruction des infrastructures. Principal point d’accès à Saint-Martin, l’aéroport de Juliana est hors d’usage. L’autre aéroport de l’île ne permet que l’atterrissage d’avions militaires qui acheminent les secours et évacuent les blessés ainsi que des femmes et des enfants.
Les vents ont soufflé à plus de 300 kilomètres par heure, des vagues de plus de 10 mètres ont tout emporté sur leur passage, et la puissance d’Irma est estimée plus importante que celle du cyclone Haiyan qui avait ravagé les Philippines. À Saint-Martin, une collectivité sous souveraineté française, des habitants sont devenus des réfugiés qui ont tout perdu. Ceci montre la difficulté de protéger les populations vulnérables à un tel phénomène climatique.
Toutes les couches de la population ont été touchées, car même si une maison a été construite avec beaucoup de moyens financiers, il lui est bien difficile de résister à des vents à plus de 300 kilomètres par heure. Si personne n’a été épargné, le passage d’Irma a rappelé les conséquences des inégalités sociales. Les personnes les plus pauvres ont vu leurs maisons totalement détruites, et elles ne sont pas assurées. Ce sont donc elles qui sont les victimes les plus gravement atteintes. Les images venues de Saint-Martin montrent également des scènes de pillage. Aussi violentes soient-elles, elles renvoient l’image d’une société qui produit la violence des inégalités sociales. Si chacun avait un revenu suffisant pour avoir une maison solide et le même niveau de confort, de tels événement n’auraient pas eu lieu.
Ceci montre combien la lutte contre les inégalités est essentielle afin que tout le monde puisse être protégé contre les effets du changement climatique.
J.B.
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Messages
11 septembre 2017, 07:21, par Maillot Joseph Lucay
Les vents cycloniques de plus de 300 Km/h sont plutôt exceptionnels , mais pas nouveaux .Le réchauffement climatique peut expliquer l’augmentation du nombre de cyclones , mais de tout temps certains cyclones ont généré des vents de plus de 300Km/h qui détruisent pratiquement tout sur leur passage par ce que la plupart des bâtiments , même les plus solides , à l’exception des tours en béton et en acier ne sont pas conçus et construits pour résister à des vents de plus de 250km /h .
En effet les normes imposées actuellement par les compagnies d’assurance n’imposent pas des constructions pouvant résister à des vents de plus 250km/H car il faudrait dépenser beaucoup plus pour construire des ouvrages pouvant résister à des vents de plus de 300Km/h.
Comme les cyclones générant des vents de plus de 300Km/h seront sous l’effet du réchauffement climatique , plus nombreux
à l’avenir , surtout dans l’hémisphère nord , à défaut de pouvoir engager une lutte extrêmement coûteuse et quasiment impossible à l’échelle de la planète contre le réchauffement climatique , on pourrait au moins modifier les normes de construction anti cycloniques , de manière à obliger les constructeurs à construire des ouvrages pouvant résister à des vents de plus de 300 km/h .On pourrait également interdire les constructions dans les zones les plus exposées aux risques cycloniques , et notamment aux vents violents, telles que les ravines ou les bords de ravines où l’effet venturi démultiplient la vitesse des vents , telles que les bords de mer qui peuvent être inondées par les très grosses vagues produites par les cyclones , et bien entendu envisager un plan de déplacement des populations qui se trouvent actuellement sur ces zones et qui devront encore subir les conséquences des prochains gros cyclones .
Mais bien entendu cette modification des normes de construction et cette politique de prévention qui peuvent donner de bons résultats et probablement réduire la facture à payer par les compagnies d’assurance n’empêchent pas une action plus globale à l’échelle de la planète pour ralentir et stopper le réchauffement climatique et par voie de conséquences limiter les phénomènes dévastateurs que sont les gros cyclones de catégorie 5. Malheureusement pour cela il faudrait une solidarité internationale qui est encore refusée par de nombreux pays , notamment les plus pollueurs comme les USA qui viennent de
se retirer de l’accord international signé à Paris en fin 2015 pour lutter contre le réchauffement climatique .
Espérons que les évènements qui viennent de se produire dans les caraïbes et sur la cote Est américaine amèneront le président Donald Trump à modifier sa position sur la lutte contre le réchauffement climatique et que d’autres pays encore un peu trop tièdes dans ce domaine acceptent de s’engager plus sérieusement .