
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
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3 août 2022, par
Ce jeudi 28 juillet marque le « jour du dépassement », date à laquelle l’humanité a épuisé les ressources que la Terre peut fournir en une année. Sept ans après l’accord de Paris, malgré des progrès notables, les engagements des États mènent toujours vers un réchauffement supérieur à l’objectif de 1,5 °C.
Calculée par le Global Footprint Network, la date du 28 juillet correspond à la date à partir de laquelle l’humanité a consommé (empreinte écologique) l’ensemble des ressources que la Terre peut reconstituer en une année (biocapacité). Autrement dit : pour régénérer ce que l’humanité consomme aujourd’hui, il nous faudrait l’équivalent de “1,75 Terre” en termes de surface. A partir d’aujourd’hui, nous vivrons 5 mois dans le rouge en entamant le capital naturel nécessaire au maintien de la vie sur Terre.
Si la courbe n’est pas infléchie, la planète s’oriente vers un réchauffement de 3,2 °C d’ici à la fin du siècle, alertait en avril le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). D’autant que les conséquences dévastatrices du changement climatique sont devenues une réalité partout sur la planète : 3,3 à 3,6 milliards de personnes sont désormais considérées comme « très vulnérables ». Sécheresses, canicules, tempêtes, inondations, pénuries d’eau… Les événements extrêmes se multiplient. Face à ce constat, certains pays agissent, certains plus que d’autres. Mais l’engament face au réchauffement ne se joue pas seulement sur un seul critère.
Plusieurs outils de surveillance existent d’ailleurs à l’échelle planétaire, permettant de suivre les performances des pays en matière de protection du climat, prenant en compte les émissions de gaz à effet de serre, la consommation énergétique, le recours aux énergies renouvelables, la politique climatique, etc. « Les pays classés haut n’ont aucune raison de se détendre. Des efforts et une action encore plus importants de la part des autorités sont nécessaires pour amener le monde sur la voie de maintenir la hausse des températures en dessous de 1,5 °C », avertit ainsi le Climate Change Performance Index, outil de surveillance indépendant qui, depuis plusieurs années, laisse vide les trois premières places de son index afin de symboliser l’incapacité des États à mettre en place des politiques efficaces.
Par exemple, la Gambie présente l’un des meilleurs bilans mondiaux en termes d’efforts climatiques. Selon un rapport de l’ONG Climate Action Tracker, le pays, enclavé au Sénégal, est même celui qui respecte le mieux l’accord de Paris avec une empreinte carbone d’à peine 0,01 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il en va de sa survie : l’érosion côtière menace, et la capitale, Banjul, pourrait être inondée en 2080, si rien n’est entrepris. Il en est de même pour notre Péi La Réunion. Mais jusqu’à présent nous n’avons ni mesure crédible et publique de nos émissions, ni plan d’action de transformation profonde de notre mode de vie et nos modes de production. Là réside le vrai enjeu de l’avenir de la Réunion, le reste n’est que superficiel.
« La sécurité des ressources écologiques est en train de devenir un paramètre essentiel de la puissance économique. Il est dans l’intérêt de chaque ville, entreprise ou pays de protéger sa propre capacité à fonctionner dans un monde rendu de plus en plus prévisible par le changement climatique et les limites intrinsèques de ces ressources. » Mathis Wackernagel, fondateur de Global Footprint Network
Nou artrouv’
David Gauvin
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