
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
8 mars 2022, par
Le 8 mars, nous célébrons la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, trop souvent considérée à tort comme la “journée de la femme”. Pourtant cette journée trouve son origine dans les luttes féministes du début du XXe siècle, portée notamment par les femmes socialistes, avec en tête de proue Clara Zetkin (militante communiste allemande), pour la conquête de nouveaux droits pour les femmes. Cette journée visait la conquête du droit de vote et de l’indépendance sociale des femmes. Aujourd’hui elle se fait toujours forte de revendications indispensables pour engager une réelle révolution féministe et pour mettre fin à notre modèle de société patriarcale.
Les Nations Unies ont officialisé la journée du 8 mars en 1977. Toutefois, cette journée puise ses origines dans l’histoire des luttes ouvrières et des manifestations de femmes au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe. À partir de 1909, les États-Unis, sous l’impulsion de femmes socialistes américaines, décident d’organiser chaque année, le dernier dimanche de février, une « Journée nationale des femmes » (National Woman’s Day) pour célébrer l’égalité des droits civiques. C’est lors de la deuxième conférence internationale des femmes socialistes, en 1910 à Copenhague, que Clara Zetkin, journaliste et militante allemande, appelle les « femmes socialistes de tous les pays » à organiser chaque année une Journée internationale des femmes. Elle est célébrée dès le 19 mars 1911 en Autriche, Allemagne, Danemark et en Suisse. En Russie, une « Journée internationale des ouvrières » est célébrée le 3 mars 1913 puis le 8 mars 1914. Lors du 8 mars 1917 (23 février 1917 selon le calendrier julien en vigueur dans le pays à ce moment-là), des femmes manifestent dans les rues de Petrograd (Saint-Pétersbourg) pour exiger « le pain et la paix ». Cette manifestation marque le début de la révolution russe et la date du 8 mars sera officiellement célébrée en Union soviétique à partir de 1921. Après la Seconde Guerre Mondiale, le 8 mars est célébré dans de nombreux pays. C’est en 1977 que les Nations Unies officialisent la Journée internationale des femmes, incitant ainsi tous les pays du monde à fêter les droits des femmes.
Le droit au travail des femmes comprend l’accès non discriminatoire des femmes aux emplois et l’égalité de rémunération avec les hommes. Au Moyen Âge, les femmes peuvent exercer divers métiers (médecins, meunières…) mais elles sont progressivement exclues des activités les plus rémunératrices. À la Renaissance, les hommes prennent la direction des corporations féminines et les suppriment jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que trois en 1675 : lingères, bouquetières et limières-chanvrières. Pendant longtemps en Europe, les femmes mariées ne peuvent pas travailler sans le consentement de leur mari : en France jusqu’en 1965, en Espagne jusqu’en 1975 et en Grande-Bretagne jusqu’en 1919 et certaines professions leur sont simplement interdites. En 2019, selon une étude de la Banque mondiale, les femmes ne bénéficient que des trois-quarts des droits accordés aux hommes. Dans toutes les zones géographiques, ces restrictions à l’emploi se concrétisent par leur surreprésentation dans le secteur informel. L’écart salarial moyen entre les femmes et les hommes dans les pays de l’OCDE se resserre mais à un rythme très lent. Il passe de 14,5 % en 2010 à 13,5 % en 2019. À l’inverse, dans le reste du monde, l’égalité se dégrade en moyenne. Cela signifie que les progrès mondiaux vers la réduction de l’écart salarial sont au point mort.
La liberté de mouvement est un droit essentiel. Néanmoins, dans de nombreuses régions du monde, il est strictement limité pour les femmes, dans la loi ou en pratique. Les femmes ne peuvent pas quitter leur foyer sans un tuteur masculin ou sans le consentement du mari, comme au Yémen par exemple. Même dans les pays qui n’ont pas de restrictions légales, les mouvements des femmes peuvent être empêchés dans la pratique par des normes sociales et religieuses telles que le purdah. Plusieurs pays du Moyen-Orient suivent également le système de tutelle masculine, où les femmes sont tenues de demander l’autorisation du membre masculin de la famille dans de nombreux cas, notamment pour se rendre dans d’autres pays. En août 2019, l’Arabie saoudite a mis fin à ses lois sur la tutelle masculine, permettant aux femmes de voyager seules. Cependant, les femmes saoudiennes ont toujours besoin de l’autorisation d’un parent de sexe masculin pour se marier ou pour quitter la prison ou les foyers pour femmes. Diverses pratiques ont été utilisées historiquement pour restreindre la liberté de mouvement des femmes, comme celle des pieds bandés, entre le Xe et le XXe siècle en Chine. La liberté de mouvement des femmes peut être restreinte par les lois, mais elle peut aussi être limitée par les attitudes envers les femmes dans les espaces publics. Dans les régions où il n’est pas socialement accepté que les femmes quittent la maison, les femmes qui sont à l’extérieur peuvent être victimes d’abus tels que les insultes, le harcèlement sexuel et la violence. Bon nombre des restrictions à la liberté de mouvement des femmes sont présentées comme des mesures visant à « protéger » les femmes.
La Déclaration des Nations Unies sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes déclare que « la violence à l’égard des femmes est une manifestation de relations de pouvoir historiquement inégales entre les hommes et les femmes » et « la violence à l’égard des femmes est l’un des mécanismes sociaux cruciaux par lesquels les femmes sont contraintes à une position subalterne par rapport aux hommes. » La Convention d’Istanbul considère la violence à l’égard des femmes comme une violation des droits de l’homme et une forme de discrimination. Elle désigne tous les actes de violence sexiste qui entraînent ou sont susceptibles d’entraîner des préjudices ou souffrances physiques, sexuels, psychologiques ou économiques pour les femmes, y compris les menaces de tels actes, la coercition ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée « . Certaines formes de violence à l’égard des femmes résultent de longues traditions culturelles : crimes d’honneur, violence liée à la dot, mutilations génitales féminines. La violence à l’égard des femmes est considérée par l’Organisation mondiale de la santé comme « un problème majeur de santé publique et une violation des droits humains des femmes ». La Convention concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement interdit « toute distinction, exclusion, limitation ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion, l’opinion politique ou autre, l’origine nationale ou sociale, la condition économique ou la naissance, ayant pour but ou pour effet d’annuler ou de compromettre l’égalité de traitement dans l’éducation ». Si le droit des femmes d’accéder à l’enseignement universitaire est reconnu comme très important, il doit être complété par une formation aux droits de l’homme, à la non-discrimination, à l’éthique et à l’égalité des sexes, pour que le progrès social soit possible. L’accès à l’éducation est un enjeu essentiel de l’égalité filles-garçons dans le monde.
Alors de grâce, gardez les journées de la femme avec des ateliers bien être, d’esthétique ou de sport pour tous les autres jours de l’année et gardez le 8 mars comme l’affirmation de l’égalité des droits par la lutte et la prise de conscience.
« Femmes, c’est vous qui tenez entre vos mains le salut du monde. » Léon Tolstoï
Nou artrouv’
David Gauvin
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