Juz pu...

31 août 2005

Les craintes émises par les météorologues et dirigeants nord-américains au sujet de l’approche du cyclone Katrina des côtes des États-Unis se sont hélas confirmées. Si l’évacuation d’un million de personnes en Louisiane a certainement épargné de nombreuses vies humaines, il n’en a malheureusement pas été de même dans l’État voisin, le Mississippi, où hier midi (heure de La Réunion), selon un premier bilan, on déplorait déjà au moins 54 morts. Sans compter les blessés ainsi que les divers dégâts aux logements, équipements et aménagements du territoire, que nous avons pu voir sur les télévisions.
Jusqu’à présent, ce genre de bilan après le passage d’un cyclone était réservé à ce que l’on appelle les pays du tiers-monde. Et de fait, dans ce type de catastrophe naturelle, ce sont toujours les pays les plus pauvres et les plus fragiles qui ont payé le plus lourd tribut.
Cette fois-ci - mais ce n’est pas la première au cours de la dernière décennie -, il s’avère que même la population d’un pays dit développé n’est plus à l’abri des dégâts des eaux et des vents en cas de cyclone. Comme le montrent les études météorologiques, ce phénomène climatique extrême devient de plus en plus fréquent et dévastateur à travers le monde. Et puisqu’il est lié au réchauffement inéluctable du climat sur la planète au cours des décennies à venir, nous pouvons mesurer la gravité du problème auquel nous aurons à faire face.
La démonstration est faite que même les pays riches ne sont plus épargnés par le problème. Juz pu bann péi pov...
Cela prouve combien il est nécessaire d’agir pour nous prémunir de ce danger. Et pour combattre ses causes.

L. B.


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