Kisa nou lé, ousa nou sorte, kosa nou la fine fé, kosa nou va fé, ousa nou sava… tousa lé inportan

26 juin 2009, par LB

Parmi les grands projets de la Région Réunion pour bâtir notre avenir sur des bases solides et rappelés mardi matin au-dessus de la route des Tamarins par Paul Vergès, celui qui a été le plus applaudi par les milliers de personnes présentes est la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise (MCUR). Un projet essentiel, même s’il est encore dénigré par les quelques opposants à l’achèvement de la décolonisation de notre pays.
Comme on le sait, même si la MCUR, en tant que bâtiment, ne commencera d’être construite qu’à partir de la fin de cette année, elle agit déjà grâce à une instance spécialisée de la Région travaillant depuis plusieurs années dans de nombreux domaines : conférences publiques et expositions, collectes de mémoires réunionnaises et d’objets lontan, honneur aux "zarboutan nout kiltir", actions éducatives avec des milliers d’élèves sur "shemin la vie", etc…

Mardi soir, RFO-Télé a diffusé sur Tempo une émission intitulée "Histoire, la nouvelle passion des Français", au cours de laquelle a été démontrée à travers plusieurs enquêtes l’importance considérable de la connaissance de notre Histoire pour construire notre identité culturelle et notre société. Et tout cela est lié aux autres dimensions du développement durable.
Par exemple, dans cette émission, il fut question des 100.000 morts et autres tragédies qui ont frappé la France (et des Réunionnais) lors de son invasion par l’armée nazie en 1940 et sur lesquelles toute la vérité n’a pas encore été dite. Des historiens ont également demandé que l’on sauve d’urgence les ruines du camp d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau en Pologne et que l’on y réalise un musée de 120 millions d’euros afin de sauvegarder la mémoire des victimes du crime contre l’humanité que fut le génocide des juifs et autres déportés.

Plusieurs intervenants, comme l’historien Jean-Pierre Azéma, ont souligné que « l’Histoire a une fonction identitaire et structurelle, c’est une protection sociale et le devoir de mémoire est important ». Et Henri Guaino, conseiller du président de la République, a déclaré : « On ne va jamais assez loin dans la connaissance de notre Histoire ».
Comme le dit Paul Vergès, la MCUR est une « colonne vertébrale qui structure l’identité réunionnaise » et elle « va mettre en valeur l’extrême richesse culturelle de notre île ». Kisa nou lé, ousa nou sorte, kosa nou la fine fé, kosa nou va fé, ousa nou sava… tousa lé inportan.

L. B.

Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise

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Messages

  • pour "Kisa nou lé, " band y dit qu’nous les français, descendant des gaulois.
    pour "ousa nou sor te, " pou moin lé pas trop difficile, comme moin cé un yab’ liton’, mon très grand z’ancêtre lé té qui sorte à Ploeumeur en Bretagne de France et quand li l’arrive ici li la marié avec une indo-portugaise, allé rode ça jordi ou !!
    pour "kosa nou la fine fé,", moin la travaill’ pour le gouvernement, moin lé pas plus avancé.
    pour "kosa nou va fé,", alorssss !!! la nana un affaire y faut non seulement nou nu reflechi, c’est comment nu doit en sorte à nou, mais pas rien causer, penser, raconte z’histoires pour dormir debout’, non, non, non, la aster y faut nu fait et pour de vraiment, y faut nu change manière de vivre.
    pour "ousa nou sava", comme dirait la chanson "ça mi connait pas", seulement si nu calcule pas un peu nout’ vie à nou durable et même si lé dur pou nou, faudra commence peut-être un l’économie "rapiang" déjà pour tout’ çaq’ nu en serve pas tout le temps.
    et puis dan’ ce z’affaire là na point rien que moin ou untel y cause, non, y faut notre tout y dit un p’tit quéque chose, que nou lé travailleur ou chomeur et y faut arrete écoute band’ commandeur qui cause et qui gaingne pas fait.
    Et bien sûr que " tousa la là, lé inportan " tout’ ça c’est nout’ l’identité, là nou lé pu là pour tombe sur nout’ famille, nout’ camarade tout’ couleur et surtout ceq’ lé pas comme nous, au contraire demande à lu coça lu voudrait pour lu avec son band’ z’enfant.


Témoignages - 80e année


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