
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
16 mai 2022, par
En l’espace d’un week-end, des monnaies virtuelles se sont effondrées, tout le secteur vacille. Des milliards d’euros sont partis en fumée. C’est sauve qui peut dans le monde de la crypto. Le luna, l’une des dix plus grosses monnaies virtuelles, a perdu 100 % de sa valeur. Alors qu’un luna s’échangeait encore 60 dollars en milieu de semaine dernière, et 80 début mai, il est tombé à 0,0003 dollar ce dimanche : un véritable krach, avec peu de chance de s’en remettre un jour. Et il n’est pas tombé seul.
C’est une très puissante et très brutale expiration que le marché des cryptomonnaies nous a invité à suivre ces trois derniers jours. En parallèle à la chute de Bitcoin et d’Ethereum, à plus de 20% chacune, l’impossible s’est produit du côté du stablecoin TerraUSD (UST), décrochant de son suivi du cours du dollar lundi soir. Toutes les monnaies reposant sur la blockchain terra (UST) se sont effondrées. La chaîne de blocs est un procédé technologique présumé sûr, qui fait à la fois office de registre de comptes – chaque échange et chaque modification y est consigné – mais aussi donne les règles de fonctionnement des cryptomonnaies qui se fondent sur elle. Ainsi le terra était présupposé stable et sûr puisque élaboré en parité indirecte avec le dollar. L’algorithme garantit qu’un terra s’échange à 1 dollar, laissant le Luna faire office de produit spéculatif.
Cette cryptomonnaie a un jour compté parmi les 10 plus grosses du monde et elle pesait plus de 40 milliards de dollars la semaine dernière. Depuis ? L’apocalypse pour ses investisseurs. Un Luna valait 107,68 euros début avril ? Ce vendredi, il ne vaut plus rien : seulement 0,00003008 euro. Un effondrement qui a quasiment fait disparaître Luna. Sur le forum américain Reddit dédié à cette cryptomonnaie, l’heure est grave. Les modérateurs ont épinglé en haut de la page un message à l’intention de ceux qui ont tout perdu en quelques heures, avec les numéros des centres de prévention au suicide de tous les pays du monde. Des investisseurs ruinés y partagent leur malheur. « J’ai perdu plus de 450 000 dollars. Je ne peux pas payer ma banque. Je vais bientôt perdre ma maison. Je vais devenir sans domicile. Le suicide est la seule solution pour moi », a écrit l’un d’eux. Un appel à l’aide qui a suscité plus de 1 600 commentaires.
Il y a depuis plusieurs semaines une forte chute des cryptomonnaies qui serait liée en partie à la conjoncture économique actuelle. De grandes multinationales telles que Netflix ont connu des difficultés avec notamment la perte d’un grand nombre d’abonnés. Côté politique, l’arrêt des investissements en cryptomonnaie sur le territoire russe a également freiné leur progression, tout comme, les restrictions prises par la FED (Réserve fédérale américaine) vis-à-vis de ces monnaies, jugées très volatiles et assez instables. Dans le cas de Terra UST, elle était liée par un algorithme à Luna. Les investisseurs devenant de plus en plus méfiants envers la cryptomonnaie ont vendu en nombre leurs actions. La demande de vente a été tellement forte sur cette dernière, que les algorithmes de l’UST n’ont pas tenu le choc, face à cette forte volatilité et se sont effondrés. Cela montre les limites de ces algorithmes et de ce marché des "Stablechain", qui est très volatile et peu résistant à des chocs comme celui de ces dernières 48 heures. Contrairement à une monnaie fiduciaire traditionnelle, les cryptomonnaies disposent d’un approvisionnement limité et contrôlé. En ce qui concerne nos monnaies classiques, les banques possèdent des réserves bien plus conséquentes et peuvent injecter de la monnaie en faisant marcher la planche à billet, en fonction des besoins économiques d’un pays.
En matière monétaire, les périodes de ralentissement économique sont toujours des moments propices à des expérimentations. Cela s’explique au moins en partie par l’idée tout faite selon laquelle les crises économiques sont dues à des facteurs monétaires, et qu’il y faut donc une solution monétaire. Soit il y a trop de liquidité, ce qui entraîne l’inflation, soit il y en a trop peu, ce qui entraîne la dépression. C’est pourquoi les acteurs des réformes monétaires veulent éviter tout désordre susceptible de nuire à « l’économie réelle », autrement dit la production et le commerce. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre l’apparition des cryptomonnaies, la dernière mode en matière monétaire. Ces « systèmes de liquidités électroniques entre pairs » visent à résoudre les problèmes économiques par des mesures monétaires, mais en court-circuitant les banques. « Pourquoi utiliser ces intermédiaires souffreteux », demandent les créateurs de cryptomonnaie, alors qu’il est possible de créer des systèmes de transaction et de dépôts électroniques sécurisés et inaccessibles à des contrôleurs potentiels ? Les détails techniques de ces nouveaux systèmes de liquidité sont difficiles à appréhender, mais non ce qui les inspire. Le début du bitcoin en janvier 2009 coïncide avec la crise bancaire. Les banques faisaient faillite ou l’évitaient grâce à l’argent des contribuables. Des gens ont donc cherché à mettre leur argent hors de portée des services fiscaux, à éviter de le déposer dans les banques et à effectuer leurs transactions sans passer par elles. La nouvelle cryptomonnaie offrait la solution. Finalement cette mode de la monnaie sans régulation a pris fin avec ce Krach, demeure la question du financement de l’économie réelle, qui n’est plus une priorité pour les banques qui misent sur la spéculation en Bourse.
“L’homme n’est pas le maître de son destin et ne le sera jamais ; sa raison même progresse toujours en le poussant vers l’inconnu et l’imprévisible, et c’est là qu’il apprend de nouvelles choses.” Friedrich August von Hayek
Nou artrouv’
David Gauvin
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)