L’Année internationale de la jeunesse engagée

28 octobre 2010

Depuis lundi, les jeunes, étudiants et lycéens, manifestent par milliers dans les quatre coins de notre île. Le mécontentement trouve ses origines dans la réforme sur la retraite que viennent de voter les députés et sénateurs de l’UMP et du Parti du Nouveau Centre.
Les jeunes perçoivent bien que l’allongement de l’âge légal du départ à la retraite aura des conséquences incalculables pour eux-mêmes. Ils vivent dans des familles qui leur parlent chaque jour des difficultés sociales qu’elles rencontrent. Ils sont très inquiets.

Ils constatent que le gouvernement refuse le dialogue et organise le passage en force de son texte. Les partenaires sociaux sont méprisés. Les grévistes se heurtent à un gouvernement et un chef d’État totalement sourds aux appels de la rue, et qui mènent une lutte de classe sans merci contre les travailleurs et les plus pauvres.
Devant tant de haine et de violence, ils prennent le relais des adultes et apprennent la vie politique dans l’action de masse contre la dictature du gouvernement UMP et de ses acolytes locaux. Ils poursuivent ainsi l’oeuvre de Marianne, symbole de la République, dressant des barricades et montant à l’assaut des forteresses de privilèges.

En cette Année internationale de la jeunesse pouvait-on imaginer meilleure illustration d’un engagement actif à sauver son avenir face à la violence d’un gouvernement qui protège les riches et sacrifie la jeunesse. Le pouvoir va-t-il répondre positivement à l’appel au dialogue lancé par l’ONU ou alors va-t-il s’abaisser à utiliser la force dans le but de mâter ceux qui n’ont que la rue pour exprimer leur détresse ?

J.B.


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