
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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11 avril 2009, par
Hier matin, le maire et conseiller général de L’Entre-Deux était l’invité de l’émission "Alon Kozé" sur la radio réunionnaise Kanal Océan Indien, suite à la journée d’ateliers qu’il venait d’organiser en tant que président de la Maison de l’Emploi du Grand Sud. Pendant près d’une heure, Bachil Valy a souligné l’ampleur et la gravité du taux de chômage dans notre île — 30 à 50% de la populationi en âge de travailler, selon les quartiers et les communes — et il a évoqué diverses solutions pour faire respecter le droit à l’emploi de tous les Réunionnais.
Mais au-delà des aspects techniques de ces solutions selon le secteur d’activités (énergies renouvelables, agriculture raisonnée etc…), il a plaidé avec force pour une nouvelle démarche politique. Il a déclaré que dans ce domaine, « il faut évoluer, il faut changer de mentalité ».
Plus concrètement, Bachil Valy a appelé tous les acteurs économiques, institutionnels et politiques de l’île à « mutualiser leurs efforts » et à « travailler ensemble sur le court, moyen et long terme pour être efficaces ». « Nous sommes trop éparpillés », « chacun fait ce qu’il a envie de faire dans son coin », a-t-il déploré.
Pour dépasser cette vision territoriale de la politique, l’élu de L’Entre-Deux a souhaité que « l’on fédère, mutualise, coordonne toutes les énergies ». C’est le meilleur moyen, dit-il, pour devenir plus « imaginatif, créatif et avant-gardiste afin de créer une dynamique de l’emploi à la hauteur des besoins des Réunionnais ».
Ces déclarations de Bachil Valy vont dans le même sens que la proposition émise par Paul Vergès depuis plusieurs mois en faveur d’un « partenariat institutionnel » face à la crise. Elles vont également dans le même sens que la démarche entreprise par les organisations syndicales, politiques et associatives du COSPAR et de Kiltir Partou.
En effet, cette démarche visant à unir les Réunionnais sur un projet commun concerne tous les domaines du développement durable. Alors faisons en sorte que l’appel de Bachil Valy se réalise !
L. B.
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