« L’après-midi du 24 octobre 2006 »

26 octobre 2006

Les participants au colloque international sur “La Réunion et l’océan Indien - De la décolonisation au 21ème siècle” ont terminé hier leurs travaux. Lors de la séance de clôture, ils ont mis l’accent sur les nombreuses connaissances mises au jour, qui devraient renforcer le co-développement entre les pays de notre région.
En ce qui nous concerne plus particulièrement, les universitaires ont démontré que la voie originale de décolonisation choisie par La Réunion arrive au terme d’une première étape. Pour achever ce processus, il faut passer à « l’acte 2 de la départementalisation », afin de « relever les défis immédiats et à long terme ».

De cette « confrontation d’idées », utile pour « dépasser les préjugés », les organisateurs ont retenu un moment à forte valeur de symbole. C’est celui de la veille, en fin de journée, où Élie Hoarau et Albert Ramassamy ont eu un long échange sur le passé et sur l’avenir.
Le secrétaire général du PCR et l’ancien sénateur socialiste, fondateur de l’Association Réunion Département Français, ont convenu publiquement qu’il faut tourner la page des affrontements stériles entre Réunionnais. Et réaliser ensemble les changements nécessaires pour résoudre les graves problèmes du pays.

L’importance politique de cet échange a été telle pour un historien, qu’il a tenu à déclarer en substance : « Tout le monde connaît la nuit du 4 août 1789, une date phare de l’Histoire de France, voire du monde ; eh bien désormais, il y aura l’après-midi du 24 octobre 2006...! ».
Bien sûr, il y avait une touche d’humour dans cette déclaration. Mais celle-ci souligne quand même l’importance de l’étape historique que nous vivons à l’occasion de ce 60ème anniversaire de la loi Vergès-Lépervanche.

L. B.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus