
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
24 juin 2020, par
En 1945, était créé le CRADS, pensé à ce moment-là pour permettre l’égalité avec la France par la départementalisation. Cette idée a vécu, et cette aventure s’est soldée par un semi-échec. En effet, non content d’avoir permis la départementalisation - qui a certes permis une sensible amélioration des conditions de vie de nos concitoyens - l’Etat s’est emparé de toutes les composantes économiques, agricoles, sociales et politiques de notre pays pour en faire une néo-colonie.
C’est sur ce constat qu’une nouvelle génération s’est levée et a fondé en 1959 le PCR, qui s’est dès lors battu pour le mot d’ordre de l’autonomie dans la République.
En effet, quoi de plus normal pour un peuple que de pouvoir décider par lui-même de ce qui est bon pour lui ?
Mais cette idée effrayant l’Etat, il décida dès lors d’user de la répression politique la plus brutale possible, des meurtres, enlèvements, culture réprimée, etc. L’histoire est malheureusement connue.
De la fin des années 80 à la fin des années 90, l’Etat nous a fait miroiter une évolution statutaire, qui nous aurait enfin permis de décider par nous-mêmes, et pour nous-mêmes. C’était la période de la régionalisation et de la « loi de l’égalité réelle ».
S’il est indéniable que le niveau de vie moyen a augmenté, et que les infrastructures ont suivi, sous l’impulsion des communistes, qu’en est-il de la structure même de notre société ?
Nous sommes toujours dans une situation de domination par la France, et donc de dépendance totale vis-à-vis d’elle. Qu’il s’agisse de l’économie ou de l’agriculture, qui sont exsangues et fonctionnent encore sous un rapport colonial, une situation sociale explosive, notre langue qui n’est toujours pas reconnue officiellement, notre culture folklorisée… Encore pire, les décisions politiques ne peuvent être prises par notre peuple, elles le sont encore aujourd’hui imposées par Paris. Nous en avons pour preuve la gestion de la crise du COVID-19, où bien que de nombreuses demandes aient été formulées par la population pour mieux gérer la crise, le maître-mot est venu de l’Etat et de ses représentants, à savoir la préfecture et l’ARS.
La période nous prouve plus que jamais la justesse de l’analyse communiste sur la nécessité d’obtenir notre autonomie vis-à-vis de la France, qu’elle soit alimentaire, énergétique et plus sûrement politique. Il ne reste qu’aux nouvelles générations de s’emparer de cette mission, et de fièrement reprendre le flambeau du combat communiste pour l’autonomie.
Mathieu Raffini
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