L’essentiel : le social

11 septembre 2007, par LB

Aujourd’hui a lieu à Paris une première rencontre entre les représentants de l’État et ceux des DOM pour débattre sur le projet de loi-programme du gouvernement pour l’Outre-mer. Si l’on veut que cette loi serve vraiment à quelque chose pour nos pays dans la perspective d’un développement durable, autant se battre pour qu’elle puisse aider nos peuples à résoudre leurs problèmes les plus cruciaux, d’aujourd’hui comme de demain.
D’après les premières informations sur le contenu de ce projet de loi, on constate que ses ambitions sont très étroites. Comment La Réunion va-t-elle relever ses grands défis avec de simples aménagements d’une précédente loi - limitée dans le temps - en transformant l’île en zone franche globale ?

En dehors du contenu, il y a le problème tout aussi important de la méthode. Comment le gouvernement compte-t-il élaborer ce texte en concertation avec tous les intéressés ?
Or l’on constate que ce mardi, parmi les socio-professionnels invités à discuter avec l’État, seules sont représentées les organisations du patronat et des planteurs. Pourquoi les syndicats de salariés - du privé et du public - sont-ils exclus de cette concertation ?

Le gouvernement proclame son intention d’utiliser cette loi pour renforcer la cohésion sociale dans nos pays. Mais comment peut-on atteindre un tel objectif si l’on exclut du dialogue des acteurs économiques et sociaux qui font partie de la société ?
Hier matin sur K.O.I., Pierre Vergès a demandé que le facteur social soit pris en compte, en s’appuyant notamment sur le Plan régional de développement durable. « L’aspect social du développement est essentiel », a rappelé le vice-président de la Région Réunion.

L. B.


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