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4 février 2021, par
L’Etat a le monopole de la violence légitime. Il est garant de l’ordre et la sécurité publique. Mais de plus en plus, il ne garde que la violence légitime et ne s’occupe plus de la sécurité publique.
Ces derniers jours, nous assistons à des scènes inacceptable d’enfants se faisant agresser devant leur établissement scolaire, avant-hier devant le collège Fayard, hier devant le collège Milles Roches. Mais jusqu’où faudra t’il aller ? Cette violence se généralise dans certains quartiers. Il est navrant de constater la coïncidence entre les lieux des agressions et les lieux ou l’on a "parqué" les personnes originaires des îles de la Lune. La responsabilité de l’Etat est pleine et entière. Nous ne pouvons que constater que juste pour la commune de St André, les effectifs de police devraient être doublés pour attendre la moyenne nationale. Cela permettrait déjà d’offrir une perspective de retour au pays pour nos compatriotes qui attendent depuis trop longtemps l’occasion de rentrer dans leur pays. L’Etat est responsable de ces agressions.
Il serait facile de stigmatiser certains en dédouanant le système. Que ce soit à St André ou à St Louis, nous avons en réalité une problématique de mineurs isolés. En droit français, un mineur non accompagné (MNA) est une personne âgée de moins de 18 ans séparée de ses représentants légaux sur le sol français. Quelle que soit sa nationalité, elle doit être prise en charge par l’aide sociale à l’enfance. Et il est là le problème. L’aide sociale à l’enfance est, depuis les Lois de décentralisation de 1983, un service du département, placé sous l’autorité du président du Conseil départemental et dont la mission essentielle est de venir en aide aux enfants et à leur famille par des actions de prévention individuelle ou collective, de protection et de lutte contre la maltraitance. La politique du département est défaillante. Il serait temps que le Président du Conseil Départemental s’occupe un peu plus de ses missions obligatoire et un peu moins de ses ambitions personnelles.
De plus, la famille mahoraise est matrilinéaire : elle est organisée autour de la femme qui représente le pilier central familial . La transmission des terres familiales se fait aux filles de la famille. Traditionnellement, la maison familiale (dagoni) est construite par ses frères et son père sur le terrain familial. La femme y habitera seulement lorsqu’elle sera mariée. C’est elle qui sera responsable de la santé et de l’éducation des enfants. Les sœurs d’une même famille habiteront sur ce même terrain. La cour familiale est donc le lieu d’habitation de la famille de la femme. L’appellation de frère ou sœur correspond à la proximité de vie durant l’enfance plutôt qu’à un lien de fratrie direct. Il est fréquent qu’un enfant soit élevé par la mama (tante) ou la koko (grand-mère) qui occupent une place prépondérante protectrice dans l’éducation des enfants. À Mayotte, le lien mère-fille est plus important durablement que le lien couple parental. Il est temps que les mères retrouvent leur place dans notre société, et surtout les mères mahoraises.
La stigmatisation est la réaction d’un peuple opprimé. Le responsable sera toujours le moins intégré que soi. L’émancipation du peuple réunionnais ne pourra se faire tant que les vrais responsables seront toujours ceux dont on ne parle pas. Il est temps pour le peuple Réunionnais de prendre en main son destin et de changer notre pays.
"Un peuple opprimé qui ne se révolte pas, et ne réclame pas ses droits confisqués, est un peuple qui accepte la domination, la dictature et encourage indirectement l’injustice dans son pays."Mokhtar Reguieg
Nou artrouv’
David Gauvin
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