
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
15 novembre 2008, par
De nombreux enseignements ont déjà été tirés par les Réunionnais du récent conflit autour du prix des carburants. Nous en avons déjà fait état ici. Et la création d’une cellule de crise ce mercredi 12 novembre au Palais de La Source, par les représentants de l’ensemble des collectivités et des socio-professionnels, n’est pas la moindre des décisions issues de cet épisode particulièrement chaud.
Mais il y a une autre importante leçon à en tirer, sur laquelle nous n’avons pas encore assez insisté. C’est le fait qu’il apparaît désormais aux yeux de tout le monde que la baisse des prix des carburants était bel et bien possible. Or, quelle a été dans ce conflit l’attitude du préfet ?
Maintenant que l’on connaît les dizaines de milliards d’euros de profits encaissés par les grosses compagnies pétrolières, il est évident que c’est là qu’il fallait prélever une partie des bénéfices. Et cette décision n’appartient à personne d’autre qu’au préfet.
D’ailleurs, c’est bien lui qui a fini par prendre deux fois la décision de baisser le prix de l’essence de 5 centimes pour tous les consommateurs, soit 10 centimes par litre et un total de 41 millions d’euros. Pourquoi, dans ces conditions, a-t-il fait durer le conflit en ciblant sur la Région pour lui arracher 1 million d’euros ?
Aujourd’hui, quand on fait le bilan de tout ce que les Réunionnais ont perdu durant ce conflit en raison de sa durée, on constate que cette perte dépasse de loin le million d’euros. Il suffit de penser aux dégâts subis par les planteurs, par les éleveurs, par de nombreux travailleurs, petits commerçants et artisans.
Qui était donc visé par le préfet en prolongeant les barrages routiers ? Qui voulait-il faire plier en retardant sa décision le plus possible ? La réponse est simple : ce sont des élus Réunionnais, qui ne conviennent pas à ce monsieur.
On a compris son jeu. C’est ce que l’on appelle une politique partisane et politicienne. Mais l’État peut-il avoir un comportement partisan et politicien ?
L. B.
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