
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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11 juillet 2017, par
Comme il fallait s’y attendre, la première rencontre du nouveau préfet de La Réunion, Amaury de Saint-Quentin, avec la presse a largement évoqué la crise de filière canne-sucre. Dans ses propos liminaires, le préfet a souligné que l’État ne négocie pas et se limite à jouer un rôle de facilitateur. C’est pourquoi il a rencontré la veille l’ensemble des interlocuteurs. Le préfet a précisé qu’il n’est pas un expert et qu’il prend connaissance du dossier. Il a manifestement bien compris la Lettre ouverte aux décideurs de La Réunion adressée par le Syndicat du Sucre à toute la presse sauf à Témoignages, puisque son argumentation a plaidé en faveur de Tereos.
Interrogé au sujet de la transparence sur les bénéfices de Tereos à La Réunion, le préfet a indiqué qu’il ne disposait pas des chiffres au sujet de la vente des sucres spéciaux qui concerne la moitié de la production des usines du Gol et de Bois-Rouge, tout en indiquant que ce n’est pas essentiel. Le but étant d’arriver à un accord capable de satisfaire les parties.
Il a également estimé que « l’opérateur sucrier » a fait des efforts en multipliant par cinq sa proposition initiale d’une hausse de 50 centimes du prix de référence de la tonne de canne. Il a précisé que les 28 millions d’euros versés par l’État à Tereos profiteront en réalité à toute la filière, notamment aux planteurs. Enfin, il a mis en garde contre une prise d’otage des usagers de la route. « La croissance est là et est en train de s’installer, je ne veux pas qu’un conflit ponctuel casse cette dynamique », a-t-il dit en substance, tout en indiquant qu’il fera « tout ce que la loi » l’autorise à faire. Un avertissement lancé en direction des planteurs compte-tenu du fait que le préfet estime que les 2,50 euros mis sur la table par Tereos sont « un bon compromis ».
Lors de cette conférence de presse, l’État est sorti de son rôle de médiateur et a penché clairement en faveur de Tereos. Cette attitude illustre une nouvelle fois une des raisons de la crise qui touche La Réunion depuis des décennies. C’est-à-dire la mainmise de groupes extérieurs sur l’économie de La Réunion qui peuvent à l’occasion bénéficier du soutien de l’État pour défendre leurs intérêts. Une fois de plus, la question de la responsabilité est posée.
J.B.
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