L’exemple de Saint-Leu

20 juin 2008, par LB

Emparons-nous de la polémique actuelle sur le plan de circulation expérimental mis en œuvre par la Commune de Saint-Leu pour faire part de quelques réflexions sur les voies et moyens appropriés pour bâtir un développement durable à La Réunion. La politique des déplacements fait partie - avec celles de l’emploi, du logement, des prix et des revenus - des politiques qui déterminent la qualité d’un tel développement.

Or les choix politiques effectués dans ce domaine pendant des dizaines d’années par les différents gouvernements et leurs soutiens locaux, depuis la suppression du chemin de fer dans les années 50 puis l’occupation de son emprise, étaient basés sur le règne du tout-automobile. Les effets négatifs de ces choix sur nos vies quotidiennes, notre environnement, notre santé, notre pouvoir d’achat, ainsi que les contraintes en travaux routiers pour nos collectivités etc... ont été ignorés par ces irresponsables politiques.

Quand la municipalité de Saint-Leu, confrontée à ce problème, expérimente l’ouverture d’une double voie de circulation en sens unique pour améliorer la traversée du centre-ville au bénéfice de dizaines de milliers d’automobilistes, quelques commerçants lui tombent dessus car leur chiffre d’affaires serait en diminution. Mais que proposent-ils d’autre pour respecter le droit de circulation des automobilistes, en attendant l’ouverture de la route des Tamarins ?
Le développement durable, c’est l’anticipation sur l’avenir ; c’est le partage équitable de l’espace ; c’est la priorité donnée à l’intérêt général avant l’intérêt particulier ; c’est la concertation pour une solution commune. L’exemple de Saint-Leu donne donc à réfléchir...

 L. B. 


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