
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
29 janvier 2014
Dans la rubrique « L’Instant éducation » de "Témoignages" du 4 avril [1] dernier, Julie Pontalba avait rencontré un enseignant qui avait travaillé en Nouvelle Calédonie et en Polynésie. Cette expérience dans l’Océanie a totalement changé sa vision des choses en matière de calendrier scolaire.
En effet, avant cette affectation, le professeur était en poste à La Réunion. Interrogé sur les évolution à apporter au calendrier, il s’était alors opposé à tout changement, estimant que cela handicaperait tous ceux qui veulent poursuivre leurs études en France.
Arrivé en Nouvelle Calédonie, il y découvre un calendrier scolaire adapté au climat l’année scolaire commence à la fin de l’été (mi-février) et se termine au début de l’été (mi-décembre). Voici quelques enseignements :
« L’expérience de la Calédonie montre bien que la période post-Bac peut être utilisée à bon escient en mettant quelques moyens à disposition de nos jeunes (cours de perfectionnement, de remise à niveau…). Elle peut aussi permettre toute réflexion sur son avenir, le murissement d’un projet, le changement d’orientation, l’exécution sans stress de toutes démarches administratives, la recherche d’un logement, etc., et contribuer ainsi à la réussite du projet personnel. Je suis certain que la réussite des jeunes Calédoniens n’est pas moindre que celle des jeunes Réunionnais. Sans compter que partir hors période de rush et de façon étalée ferait baisser la prise en charge de la mobilité de façon significative.
Il est évident que les organismes de formation locaux devront aussi adopter ce calendrier.
Il est certain que sa mise en place trouvera des opposants — ce que j’étais moi-même. C’est le jeu de la démocratie. Il faudra cependant trouver des arguments convaincants et non pas jouer sur la peur des parents et/ou du changement.
Mais il est vrai aussi que tant que le mythe des vacances de juillet-août en France perdurera, au détriment de ceux qui travaillent dans des conditions extrêmement difficiles des classes surchauffées ou dans le stress des préparatifs de départ, rien ne se fera ».
Autrement dit, selon cet enseignant, l’année scolaire climatique a bien plus d’avantages que d’inconvénients. Manifestement, cette idée fait son chemin, et elle est aujourd’hui débattue en public sans qu’il y ait de procès d’intention sur les arrières pensées politiques des opposants au calendrier scolaire actuel.
Après la reconnaissance du maloya et celle de la langue créole, ce débat est une nouvelle avancée pour la prise en compte de la réalité réunionnaise.
J.B.
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)