
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
15 avril 2016, par
L’impasse
Le BTP vit son 8e jour de grève générale. Hier, une réunion sous la présidence du préfet a pu faire quelque peu évoluer la situation. Les représentants des travailleurs ont proposé une hausse des salaires de 2,4 %. Pour sa part, la FRBTP a avancé le chiffre de 1,6 %. Une nouvelle rencontre est prévue aujourd’hui, le mouvement se poursuit.
Plusieurs événements sont intervenus pour que le patronat sorte de son intransigeance. Mercredi, Paul Vergès a écrit au président de la République et à plusieurs ministres pour qu’ils interviennent afin de lever le blocage. Hier, les dockers ont décidé d’entrer en grève générale par solidarité avec leurs camarades du Bâtiment. L’extension du conflit et l’implication concrète d’un parlementaire dans la bataille ont donné une nouvelle dimension à une grève née d’une position totalement archaïque du patronat.
En effet, comment peut-on imaginer imposer un gel des salaires avant toute discussion comme l’annonçait le patronat ? Ce dernier portera donc une lourde responsabilité dans les événements qui ont suivi. C’est cette intransigeance qui est à l’origine de la grève et des blocages de route. Ce n’est donc qu’au bout d’une semaine que l’État est intervenu pour obliger les patrons à revenir discuter.
À Saint-Denis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne, la société qui gère le transport public de la CINOR a changé les horaires et les trajets des lignes. Là aussi, c’est la tentative du passage en force dans l’objectif de faire économies. Cette fois, ce sont les plus pauvres qui sont visés. Ce mépris a conduit également à des barrages.
C’est ce même refus du dialogue qui a provoqué la dégradation de la situation à Mayotte. Les syndicats demandent l’égalité réelle, c’est-à-dire en particulier l’application du Code du Travail, l’égalité des prestations sociales et la hausse des retraites. Le mouvement avait commencé en novembre dernier. Il avait été interrompu à cause de l’état d’urgence. Mais il a repris le 30 mars dernier faute d’accord. Depuis, les syndicalistes et les élus se sont heurtés à un mur. Directement interpellé, l’État n’a ouvert aucune discussion à Mayotte et la situation a dégénéré. Ce n’est qu’aujourd’hui que se tiendra une première rencontre. Elle aura lieu à Paris entre une délégation de l’intersyndicale et les différents ministères concernés.
Ces différents événements confirment une situation difficile. Elle est encore plus grave pour tous les Réunionnais qui sont exclus du droit à un travail. C’est l’impasse. Le système est à bout, il faut changer de politique.
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