
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
14 avril 2006
Dans tous les milieux socioprofessionnels et politiques, on trouve des gens qui ne jurent que par la “flexibilité” de l’emploi. L’obstacle à la croissance économique réside, selon eux, dans le Code du Travail qu’il faut “déréglementer” afin de rendre le licenciement plus facile et de diminuer le coût du travail. Ils nous assurent que ces réformes sont pour le bien de tous, et d’abord dans l’intérêt des précaires et des exclus car il vaut mieux avoir un emploi peu sûr et mal payé que pas d’emploi du tout. C’est comme si l’on disait à un malvoyant : il vaut mieux être borgne qu’aveugle.
Mais une question vient aussitôt à l’esprit lorsqu’on présente la flexibilité comme une voie incontournable : pourquoi le coût d’un tel dispositif n’est-il pas partagé par tous les partenaires sociaux ? Pourquoi le monde du travail doit-il payer seul le prix de cette soi-disant “panacée” ?
C’est là que l’on voit le côté immoral et inacceptable de ce système. En effet, y a-t-il un retour - sous forme de nouveaux emplois pérennes créés - des aides données au patronat au nom de cette flexibilité ? Non ! Comme il n’y pas, non plus, partage des richesses engendrées par cette même flexibilité. C’est d’ailleurs impossible, nous disent les patrons, car la mondialisation est tellement féroce qu’en plus des bénéfices, il faut constamment investir pour rester compétitif dans une guerre économique sans fin.
Au bout du compte, ce sont toujours les mêmes qui profitent des réformes visant à “assouplir” le Droit du Travail. En fait, il est assoupli pour les uns et durci pour les autres. C’est bien pourquoi la flexibilité - de droite comme de gauche, d’ailleurs - est une impasse sociale.
L. B.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)