L’inhumanité en démocratie

17 décembre 2007, par J.M.C.

Les TOS précaires de l’Education nationale sont des hommes et des femmes qui ont servi l’Education nationale pendant 8 à 10 ans et qui sont sous le coup d’un licenciement sec, c’est-à-dire sans perspective. Ils iront grossir les rangs des chômeurs.

L’Etat qui les emploie a décidé de les remplacer par d’autres contractuels qui, à leur tour, seront remerciés dans quelque temps. Comme les postes ne disparaissent pas, l’Etat organise, de fait, un système de roulement. Autrement dit, il partage la pénurie et divise les victimes.
Après, on trouvera toujours des âmes bien nées pour traiter les Réunionnais « d’assistés » !

Hélas, nous sommes bien devant un système inhumain en société démocratique. Tous les appels au secours des victimes sont restés lettres mortes. L’administration justifie l’injustifiable.

Aujourd’hui, c’est la réunion de la dernière chance. Une table-ronde est organisée au Conseil régional afin de tenter de trouver une solution à cette crise. Les victimes ont mis beaucoup d’espoir dans cette rencontre. Aucun partenaire ne doit les décevoir.

Dans un sursaut de Dignité à la veille des fêtes, nous espérons que tous les partenaires trouvent les ressorts adéquats pour que le visage des enfants s’illumine devant leurs parents heureux et souriants.

Sinon, cela veut dire que notre société a atteint un degré d’inhumanité inqualifiable et qu’il est inutile de gloser sur l’injustice, ailleurs !

J.-M. C.


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