L’innovation technologique au service des pauvres

24 décembre 2013, par J.B.

Dans ses propos comme dans ses écrits, le PCR avance que l’innovation est un facteur structurant du changement et, tout comme le climat, la démographie et la mondialisation, il remet en cause l’ordre ancien.

Prenons le cas de la transplantation d’un cœur 100% artificiel à l’hôpital G. Pompidou de Paris. Jusque-là on se rappelle des prouesses du Dr Barnard en Afrique du Sud, qui avait réussi la première transplantation d’un cœur retiré sur un accidenté et greffé sur un patient en fin de vie. A cette époque, un courant de l’opinion avait caressé bien des ambitions sur cette découverte, mais une autre partie avait dénoncé la marchandisation du corps humain. La Science médicale a continué de plus belle.

Si la transplantation du cœur artificiel réussit, elle ouvrira une ère nouvelle vers une industrie réparatrice du corps humain. On changera un organe humain défectueux comme on change une pièce abîmée dans une voiture. Tant qu’on peut, on pourra en changer plusieurs fois. On annonce que 10.000 personnes sont en attente du remplacement d’un cœur. La banalisation de la pratique réparatrice ouvrira le chemin vers une nouvelle culture, une nouvelle civilisation. Une même personne pourrait changer plusieurs organes provenant de donneurs différents ou bien artificiellement.

J.B.

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Messages

  • Pourquoi "au service des pauvres" ? vu le coût de l’opération,seuls des assurés sociaux ou des gens très riches pourront y prétendre.

  • Avec la diffusion de la technologie, et le développement d’autres modes de production (imprimante 3D), nous vivons des changements rapides. Dans quelques années, la greffe du coeur artificiel sera répandue dans le monde. Quant au coût de l’opération, il est juste qu’il soit réparti sur la collectivité par l’intermédiaire d’une couverture maladie universelle. La progression de l’égalité dans le monde est un grand combat de ce siècle, et donc la pauvreté ne doit pas empêcher de se soigner.


Témoignages - 80e année


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