
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
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13 avril 2021, par
La crise sanitaire met en lumière le sacrifice de l’hôpital par les différents gouvernements libéraux. Toutes les restrictions que nous subissons sont causées par la saturation à venir des services hospitaliers. Ceux-ci ne seraient pas saturés si les capacités hospitalières avaient été adaptées au territoire et non aux statistique nationales.
Au sein du système de santé français, un hôpital est un lieu destiné à prendre en charge des patients atteints de maladies et de traumatismes trop complexes pour pouvoir être traités à domicile ou dans le cabinet d’un médecin. En France, l’hôpital, inscrit dans une mission de service public, peut exercer des missions complémentaires, notamment dans les domaines de la prévention, de la formation professionnelle et de la recherche. Au cours des dernières décennies, le nombre de lits dans le système hospitalier français a connu une baisse continue, puisqu’entre 1982 et 2013, il est passé de 612 898 à 428 987, soit une diminution de 30 %. Durant la même période, la population française a cru de 55,7 millions d’habitants à 66 millions d’habitants, soit une hausse de 18,5 % ; le nombre de lits hospitaliers par habitant a donc diminué d’un peu plus de 40 %, passant de 11 lits pour 1 000 habitants à 6,5.
La France, compte 408 000 lits en tout et pour tout, soit 6 lits pour 100 habitants, dont 260 000 en hôpitaux publics. Mais parmi ces lits, le nombre d’équipements de réanimation, pour les cas de pneumonie les plus sévères, est bien moins élevé : il y a tout juste un peu plus de 5 300 places de réanimation selon le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon. Il faudra rajouter les 500 lits de réanimation des cliniques privées qu’elles devront mettre à disposition. Les lits de réanimation ont la particularité d’être équipés de respirateurs artificiels dont ont besoin les malades les plus gravement atteints. Avec la reconversion de lits, le report de toute autre opération chirurgicale non indispensable et la commande de nouveaux matériels respiratoires, l’offre pourrait être porter à son maximum à 15 000 lits. Les lits de soins intensifs sont, eux, au nombre de 7 360.
C’est le problème principal qui se pose aux autorités sanitaires de tous les pays. La Chine a très vite compris qu‘elle n‘avait pas les équipements suffisants, d‘où la construction ultrarapide d’installations hospitalières, à la fin du mois de janvier avec des images qui ont impressionné le monde entier mais qui n’ont pas résolu le problème. Il a fallu que la Chine passe au confinement à une échelle gigantesque. L‘Iran a sombré pour les mêmes raisons et l’Italie a beaucoup souffert de la saturation de ces équipements hospitaliers. Il n’y a guère que la Corée du Sud, Taiwan et Singapour qui ont profité des leçons qu’elles avaient tirées de la dernière épidémie du SRAS. La Corée du Sud, mieux équipée et mieux préparée, avec des opinions publiques plus disciplinées, semble avoir dompté le mal. Compte tenu de ses équipements, compte tenu des résistances de l’opinion en confinement, la France a fait, comme l’Italie, le choix d’étaler l‘évolution de l‘épidémie. En confinant les populations, on espère retarder l’apparition de maladies graves et en masse et ainsi optimiser l‘occupation des chambres d’hôpital. C’est le choix effectué. Il a des chances de réussir si et seulement si l’opinion publique joue le jeu du civisme et applique les mesures strictes en attendant le pic de l’épidémie et le début du reflux. C’est à dire qu’il faudra attendre un mois minimum.
La Réunion, n’est pas en reste. Il est installé 1992 lits en structures publics, 1091 en structure privé lucratifs et 571 lits en privé non lucratifs. Mis bout à bout cela fait 3654 lits et places à l’hôpital à la Réunion, soit 4,2 pour mille habitants. Notre île souffre donc d’une sous dotation . Pour atteindre la moyenne nationale, il faudrait créer 2300 lits à l’hôpital. Il faut sortir des discours et aller aux actes, et surtout aux crédits pour inventer un hôpital décentralisé du XXIe siècle à la Réunion capable d’assurer une offre de soin de qualité, de proximité au service des Réunionnais. La médecine a distance ne remplacera jamais la présence d’unité hospitalière au cœur de nos villes.
« La santé est la première des libertés, et le bonheur en est la base » Henri-Frédéric Amiel
Nou artouv’
David Gauvin
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