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19 janvier 2011, par
Il y aurait beaucoup à dire sur l’attitude des médias français face à la chute du régime autoritaire de Ben Ali : au-delà de la déférence habituelle de la presse envers les chefs d’Etat “amis” de la France et de ses grandes entreprises, leur mutisme témoigne de l’emprise du pouvoir d’Etat sur les faiseurs d’opinon. Il semble qu’à un niveau peut-être jamais atteint depuis les années 1960, l’Elysée, où se fait la politique étrangère de la France en général et sa politique africaine en particulier, décide de ce qui s’écrit et ne s’écrit pas au sujet de certains chefs d’Etat. A une différence - de taille- près : les journalistes participent aujourd’hui bien plus activement qu’hier à leur propre censure.
Reste que la crise tunisienne étonne, tant par sa rapidité de ses développements que par le désaveu exprimé envers le président tunisien par ses anciens amis. Ces derniers, Etats-Unis et France en tête, ont eu vite fait de trouver infréquentable celui qui, si longtemps, recevait les louanges de l’Occident et des bailleurs de fonds internationaux pour sa « bonne gouvernance » — c’est-à-dire le rabotage de l’Etat social aux dépens des plus faibles — ainsi que pour son « intransigeance » envers l’islamisme.
Un petit pays touristique, où le droit à la minijupe allait de pair avec celui de placer son argent et de produire pour trois fois rien, grâce à des salaires de misère : telle était l’image de la Tunisie servie par la plupart des médias. Qu’a donc fait le Président Ben Ali pour être, du jour au lendemain, désavoué par l’Occident ? Du côté de Washington, on ne regardait plus le régime de Tunis avec la complaisance d’antan. La « réélection » du président en 2009 n’avait pas été bien accueillie par la Maison Blanche, soudain ’inquiète de libertés fondamentales et de droits civiques pourtant piétinés par le dirigeant depuis près d’un quart de siècle....sans que les USA trouvent à y redire. On répète aujourd’hui un peu partout qu’un câble de WikiLeaks, révélant un échange diplomatique, est à l’origine de la crise. Selon la fuite révélée par le site de Julian Assange, les responsables américains auraient fait état de la « corruption » régnant en Tunisie.
Explication un peu courte : qui pouvait ignorer ce qui se passait à Tunis, plus particulièrement dans l’entourage de l’épouse du chef de l’Etat ? Surtout, depuis quand la corruption choque-t-elle autant l’administration américaine ? Marwan Abrouk, gendre d’Abbidine Ben Ali, grand bénéficiaire de diverses opérations de privatisation, est-il pire que les chouchous du département d’Etat, les Pinochet, les Eltsine, les Uribe ? Les amis de Leïla Trabelsi profitent-ils moins de l’appareil d’Etat que les Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Richard Perle et cie, respectivement vice-président des Etats-Unis et hauts fonctionnaires, immensément enrichis via la firme Haliburton, qui a hérité de gros contrats lors de la guerre du Golfe ?
La faute de Ben Ali se trouve sans doute résumée dans un rapport rendu par la Fondation américaine “Heritage”, influente boîte à idées où puisent les dirigeants US, qui ne fait pas mystère de ses orientation ultra-libérales et ultra-conservatrices. Au mois d’août dernier, celle-ci fustigeait le « capitalisme de copinage » (crony capitalism) du régime de Tunis comme… une entrave à l’entrée des capitaux étrangers, des marchandises étrangères, et surtout des investissements américains. La fondation adressait en revanche ses louanges au régime du Maroc, « plus avancé sur la voie des libertés économiques ».
Bien lire : « économiques »... La bienveillance américaine envers la révolution de palais en cours à Tunis, c’est donc plus affaire de “ôte-toi de là que je m’y mette” que de morale. C’est aussi affaire de géopolitique : le “New York Times” du 14 janvier dernier voyait dans la chute de Ben Ali un « avertissement » envers les régimes arabes de la zone… un « avertissement » auquel font écho la politique américaine et les multinationales, qui souhaitent sans doute traiter avec des politiciens un tantinet plus "faciles" pour les armes et le business que des Kadhafi ou des Moubarak. Des équations dont les désirs de liberté et de justice ne font pas partie.
Geoffroy Géraud-Legros
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