L’UMP fait diversion après la débâcle de dimanche dernier ?

28 mai 2014, par J.B.

Au lendemain des élections européennes nous écrivions ceci : « Les élections des Députés au Parlement Européen sont terminées : proportionnelle à un seul tour. Tant pis pour ceux et celles qui attendent le deuxième tour. Retour dans 5 ans. Pendant ce quinquennat, beaucoup de choses vont bouger.
En effet, l’onde de choc d’un Front National à 25% des voix, qui multiplie le nombre de ses Députés par 5, soient une vingtaine d’élus, va continuer de se propager dans les jours suivants. Des remises en cause auront lieu au sein de tous les partis français, de la droite à la gauche. Déjà des voix se lèvent pour contester les directions politiques considérées comme responsables de la débâcle. »

C’est l’UMP qui inaugure la série par une démission collective. Officiellement, c’est une affaire de morale politique dans la gestion du compte de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy qui en est la cause. Trois anciens premiers ministres ont été désignés pour mener le parti jusqu’à la tenue d’un Congrès dans 3 mois. Il s’agit de Jupé, Fillon et Raffarin.

Dans un climat d’affaiblissement du Président de la République et du gouvernement, le principal parti d’opposition n’a pas réussi à capter les mécontentements des Français. Ses propres électeurs sont partis au Front National. Les contestataires de Coppé a la direction de l’UMP en ont profité pour lui faire payer la note. Officiellement, c’est pour permettre au nouveau du parti de se mettre en ordre de marche jusqu’à la prochaine présidentielle qui aura lieu dans 2 ans et demi.

Autant dire, demain.

J.B.

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