
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
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18 juin 2016, par
En Grande-Bretagne, un des arguments employés par les partisans de la sortie de l’Union européenne est la question des migrants. Ils affirment qu’en ne faisant plus partie de l’UE, ce pays ne sera plus tenu d’accueillir des réfugiés entrant sur le territoire de l’Union européenne. L’an dernier, l’UE a vu l’arrivée d’un million de personnes. Ce chiffre est à relativiser au regard de la population européenne, du fait que cette région du monde est une des plus riches, et de la capacité d’accueil d’autres pays qui n’ont pas les moyens financiers et la superficie de l’Union européenne.
Cette année, l’Union européenne a décidé de prendre des mesures pour limiter l’afflux des réfugiés. Elle oblige ces derniers à prendre de plus grands risques pour traverser la Méditerranée. Depuis le mois de janvier, des naufrages faisant à chaque fois plusieurs centaines de victimes ont déjà eu lieu.
Pour dénoncer cette politique, Médecins sans frontières a décide de refuser les subventions versées par l’Union européenne et ses États membres. Cela correspond à une somme comprise entre 50 et 60 millions d’euros. L’ONG explique sa décision :
« Depuis des mois, MSF a dénoncé la réponse honteuse de l’Europe qui se focalise plus sur la dissuasion que sur l’aide et sur la protection à apporter aux personnes qui en ont besoin ».
Elle met en évidence les souffrances infligées aux réfugiés à leur arrivée sur le sol européen : « conditions terribles, dans des camps surpeuplés, parfois pendant des mois (…) 60 % de ces migrants sont des femmes et des enfants entassés à 5000 dans des “hotspots” censés accueillir 500 personnes, sans eau ni électricité ».
Dans le « Figaro » d’hier, le directeur général de MSF a ajouté : « Nous dénonçons l’externalisation de la politique des réfugiés à des pays très lointains, qui sont parfois déjà débordés par l’accueil de migrants »
La politique européenne est donc sévèrement critiquée, alors que ses dirigeants ont une part de responsabilité dans la crise des réfugiés dans plusieurs régions du monde, le Moyen-Orient et la Libye et le Sahel notamment. La guerre en Syrie et en Irak est en effet une conséquence de celle lancée en 2003 par George Bush contre l’Irak, sur la base de fausses informations brandies à la tribune du Conseil de sécurité de l’ONU par Colin Powell. La déstabilisation de la Libye et du Sahel doivent beaucoup à l’entrée en guerre de la France contre ce pays décidée par Nicolas Sarkozy en 2011.
Or une autre crise s’annonce, bien plus importante que l’actuelle, celle des réfugiés climatiques. Elle trouve en particulier son origine dans l’utilisation massive des énergies fossiles par les économies des pays occidentaux. Quand surviendra cette crise, les responsables européens penseront-ils la régler en repoussant les réfugiés le plus loin possible de leurs frontières ?
J.B.
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