L’union PCR-Insoumis seul rempart contre la casse sociale soutenue par Ericka Bareigts

19 mai 2017, par J.B.

Hier se tenait le premier débat télévisé des élections législatives. Il a permis de connaître la position de plusieurs candidats et partis politique au sujet du nouveau gouvernement. Rappelons qu’à la suite des élections présidentielles, un nouveau président de la République a été élu. Emmanuel Macron a nommé un Premier ministre et un gouvernement qui ne se contenteront pas seulement d’expédier les affaires courantes en attendant le résultat des élections législatives. Tous ces ministres seront des militants au service du programme d’Emmanuel Macron afin que son nouveau parti, République en marche, puisse avoir une majorité à l’Assemblée nationale.

Le gouvernement Edouard Philippe 1 penche clairement à droite. Les ministres de l’Economie et du Budget viennent du parti LR, le MoDem compte également plusieurs porte-feuilles. D’autres ministres viennent de la frange la plus libérale du PS qui a fait campagne pour Emmanuel Macron lors de la présidentielle. Le programme que compte appliquer le nouveau président de la République est connu. Il veut aller plus loin que la Loi El-Khomri en termes de régression des droits des travailleurs, il compte réduire les droits des chômeurs. Il veut aussi faciliter les licenciements, augmenter les subventions aux entreprises sans contrepartie, et annonce aussi la suppression de plus de 100.000 postes de fonctionnaire.

À ce programme, Ericka Bareigts, députée sortante et ex-ministre des Outre-mer, a montré son adhésion. Elle veut être élue pour siéger dans la majorité, ce qui signifie donc défendre ce programme. Du côté des Verts, l’attention est portée sur la nomination de Nicolas Hulot dans le gouvernement. Cet espoir semble bien fragile, car un ministre se doit d’être solidaire des décisions du gouvernement ou alors démissionner. Or, peut-on considérer que la transition écologique puisse se faire pendant que les droits des travailleurs sont remis en cause ? De l’autre côté de l’échiquier politique, Jean-Jacques Morel a fustigé le bilan de François Hollande, mais il a également montré que LR était d’accord avec bien des mesures proposées par Emmanuel Macron, notamment dans le domaine économique.

Ce débat a montré que le seul rempart à la casse sociale qui s’annonce est l’union PCR-France Insoumise. Julie Pontalba a en effet présenté un programme alternatif où les priorités sont le partage des richesses, l’écologie et une nouvelle République pour la fin du cumul des mandats et pour la responsabilité des Réunionnais. À La Réunion, le succès du vote FN trouvait une part de son explication dans la diminution de l’influence électorale du PCR. Hier lors du débat des candidats de la 1ere circonscription, la prestation de Julie Pontalba a souligné que le PCR est bel et bien de retour, qui plus est dans une circonscription symbolique, celle de la plus grande ville de La Réunion, Saint-Denis.

J.B.

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