
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
24 octobre 2015
Un Conseil régional a des compétences définies par la loi. Les textes fixent des limites qui doivent éviter les doublons entre les assemblées. Quand le gouvernement de l’alternance en 1981 lance la décentralisation, il s’engage à tenir compte des spécificités de La Réunion. C’est le maintien dans notre île d’une seule assemblée. Au Conseil général devait succéder le Conseil général et régional doté des compétences des deux assemblées. Mais une erreur dans la rédaction du projet de loi a amené son rejet par le Conseil constitutionnel. L’erreur n’a pas été réparée. Et depuis 1983 coexistent sur un territoire de 120 kilomètres sur 60 deux assemblées élues par les mêmes électeurs, mais avec des compétences différentes. Une des conséquences de cette situation, c’est de favoriser la confusion. Elle est entretenue par des candidats qui misent sur cette confusion pour tenter d’obtenir un poste.
Chacun se souvient qu’en 2010, Didier Robert avait promis la création d’un réseau de transports par autocar en site propre, fonctionnant avec 2.000 bus. Cette annonce avait pour but de créer un pendant au projet de tram-train soutenu par l’Alliance et financé par la Région et le gouvernement. Mais à la différence du projet de l’Alliance qui entre dans les compétences de la Région, réseau ferré, celui de l’opposition marchait sur les compétences du Conseil général, la collectivité responsable du transport par autocar entre les villes. On sait ce qu’il est advenu depuis de la promesse des 2.000 bus, mais le plus grave a été l’arrêt du chantier du tram-train qui a poussé des milliers de Réunionnais vers le chômage. L’an dernier, les faits ont montré que la Région n’est pas compétente dans les bus. Le Conseil général a remodelé le réseau des Cars Jaunes, ce qui a entraîné l’achat de dizaines de nouveaux bus. Lors de la conférence de presse de présentation, Pierre Vergès et Nassimah Dindar avaient souligné que ces investissements n’avaient pas été alors soutenus par la Région.
Jeudi, c’était au tour de Bello-Annette de jouer sur la confusion. Ils disent lutter contre les incinérateurs. Mais il est important de rappeler que cette question dépend du Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés. L’adjectif départemental signifie, comme son nom l’indique, que cette question est du ressort du Conseil départemental. La seule responsabilité de la Région dans le domaine du traitement des déchets, c’est l’élaboration d’un plan concernant l’industrie, un volume beaucoup moins important que ce qui est produit par les familles. Comme Bello-Annette ne font pas campagne sur le thème de l’assemblée unique, ils sont donc dans le cadre actuel de la loi qui dit très clairement que les incinérateurs pour traiter les déchets ménagers dépendent du Conseil départemental. Ils entretiennent la confusion. Cette méthode en vigueur chez Didier Robert permet d’éviter de dire à la population quels sont les projets dans les questions qui relèvent de la Région.
Comment Didier Robert et Bello-Annette comptent-ils faire face aux conséquences économiques et environnementales de la crise de la canne à sucre ? Quelle organisation proposent-ils au monde économique menacé par la concurrence des pays voisins ? Comment vont-ils augmenter la part des énergies renouvelables en soutenant la construction de la nouvelle route du littoral ?
Avec eux, la population n’est pas informée. Seule l’Union des Forces de Progrès pour le Développement et l’Égalité a pris le parti de dire la vérité à la population sur les prochaines échéances. Avec l’Union PCR-Progrès, pas de diversion, le débat porte sur les responsabilités qu’auront à assumer les prochains conseillers régionaux.
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