La canne plante d’avenir

24 novembre 2004

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Deux événements récents montrent comment la filière canne peut contribuer à l’émergence d’un pôle d’excellence réunionnais.
La semaine dernière, une délégation guadeloupéenne était dans notre île pour se rendre compte de visu des possibilités offertes par la coupeuse de cannes Simon.
Construite spécialement pour répondre aux conditions spécifiques de notre filière canne, cette coupeuse intéresse beaucoup de planteurs de l’autre bout du monde, montrant que la reconnaissance de l’excellence ne connaît pas de frontières.

Hier soir, le Centre d’étude, de recherche et de formation (CERF) fêtait son 75ème anniversaire. À cette occasion, les chercheurs de La Bretagne présentaient le dernier résultat de leurs travaux : la variété R580.
Le CERF a été créé à une époque où la filière traversait une crise liée notamment à la fragilité des espèces cannières aux maladies. Le salut est venu de la recherche génétique. Le résultat des recherches a permis à la filière de rebondir, et il a donné la possibilité à La Réunion de faire rayonner son savoir-faire.

Le CERF a été l’un des acteurs de la reconnaissance mondiale de La Réunion dans le domaine de la recherche agronomique sur la canne à sucre. Cette traduction de l’excellence de la filière se retrouve dans des plantations d’Amérique, d’Afrique et de l’océan Indien.
Ceci montre que loin d’être une culture du passé, la canne à sucre est bien au contraire une plante d’avenir, capable de nous aider à relever les défis auxquels nous devons faire face par le haut, en exportant notre savoir-faire vers le monde.

Manuel Marchal


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