La crise est aussi politique

11 septembre 2012, par J.B.

François Hollande est intervenu à la télévision et a annoncé un besoin de 30 milliards sur 2 ans qu’il prendra sur les ménages, les entreprises et les dépenses publiques, chacun pour 10 milliards. Voilà qui vient ramener à la raison tous les adversaires du PCR aux dernières législatives qui se font fait élire sur l’euphorie du changement maintenant. Que vont-ils déclarer aux chômeurs, demandeurs de logements et aux détenteurs de petits revenus écrasés par l’augmentation des prix ?

La crise de la dette n’est que la partie immergée de la crise multiforme qui touche le social, l’économie, l’écologie, l’identité et le politique. Notre île n’est pas épargnée.

La Réunion vit une crise structurelle qui date d’un demi-siècle, amplifiée par la crise mondiale et la crise budgétaire française. Devant le déficit public creusé par la politique de Nicolas Sarkozy, 2 plans d’austérité ont été votés par les députés de droite sous les dénonciations des députés de gauche. La population exaspérée par cette politique s’est souvenue le jour du vote : elle a sanctionné le sortant et a massivement voté en faveur de François Hollande.
Que vont faire les députés de gauche quand le Président de la République appellera à l’augmentation des prélèvements et à la réduction des dépenses publiques ? Oseront-ils s’opposer au plan d’austérité ?

Cette question met en exergue l’attitude politicienne d’une certaine classe politique qui refuse de regarder la réalité de la crise en face et préfère dénigrer. Maintenant, cela lui tombe sur la tête ! Finie la démagogie. La seule façon de traiter radicalement les problèmes c’est la proposition préconisée par le PCR de réunir tous les acteurs afin d’en discuter et de déboucher sur une solution de bon sens.
Les organisations sont au pied du mur. La crise est aussi politique.

J.B.


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