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19 octobre 2021, par
La Banque Postale, qui s’est engagée à devenir zéro émission nette à horizon 2040 sur ses activités bancaires, est la première banque européenne et l’une des premières institutions financières au monde à disposer d’une trajectoire de décarbonation validée par la « Science Based Targets initiative » (SBTi).
Dès 2017, La Banque Postale s’était engagée dans l’initiative « Science Based Targets », qui vise à définir une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris. Elle s’est impliquée, aux côtés de l’initiative SBT, à la co-construction d’une méthodologie commune pour le secteur financier. La Banque Postale continuera à s’investir dans le développement des prochaines méthodologies conformément à son objectif d’être un laboratoire « fer de lance » de la décarbonation. L’initiative scientifique SBT pilotée par quatre grandes organisations internationales, le CDP (Carbon Disclosure Project), le WRI (World Resources Institute), le Pacte mondial des Nations unies (UNGC) et le Fonds mondial pour la nature (WWF) a validé la trajectoire de décarbonation de La Banque Postale à l’horizon 2030 et l’a reconnue compatible avec l’objectif de limiter le réchauffement bien en-deçà de 2°C fixé par l’Accord de Paris.
Cette trajectoire recouvre à la fois les activités propres de La Banque Postale (émission carbone de son parc immobilier et de sa flotte de véhicules, type d’énergie utilisée…) ainsi que les impacts liés à ses investissements et financements auprès de ses clients. Ainsi, La Banque Postale est la première banque en Europe et l’une des 3 premières institutions financières au monde reconnues par la SBTi pour son action en faveur du climat. La Banque Postale a l’ambition de réduire son empreinte carbone directe, celle de ses portefeuilles de financement et d’investissement et d’accompagner des projets de transition énergétique en France grâce aux financements responsables. La Banque Postale s’est ainsi engagée : à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 46,2 % d’ici 2030 par rapport à 2019 ; à continuer d’utiliser 100% d’électricité d’origine renouvelable jusqu’en 2030 ; et à atteindre des objectifs déterminés scientifiquement sur 85% de son portefeuille total de financement et d’investissements d’ici à 2030 (crédit immobilier, immobilier commercial, financement de projets énergétiques, d’actions et obligations et de prêts long terme aux entreprises).
La Banque Postale est également la première banque au monde à s’engager pour une sortie totale des secteurs du pétrole et du gaz d’ici 2030. Cet engagement ambitieux, pris en concertation avec les ONG, est une étape indispensable au respect de sa trajectoire climatique certifiée par la SBTi. Elle est aussi en ligne avec les messages portés par l’Agence Internationale de l’Energie, qui conditionne l’atteinte de la neutralité carbone à l’arrêt du financement de nouveaux projets pétroliers ou gaziers. Concrètement, cela implique que La Banque Postale change sa politique à l’égard des entreprises productrices de pétrole et de gaz, conventionnel et non conventionnel (pétrole et gaz de schistes, forage en eaux profondes et en zones arctiques), et de celles qui participent au développement d’infrastructures dans ces secteurs. Son engagement porte sur les activités en amont (productions, explorations) et sur les activités liées aux infrastructures de transport (tels que les pipelines ou les entrepôts de stockage de Gaz Naturel Liquéfié).
Une étude et un livre alertent sur la capacité de la finance verte à réorienter durablement et efficacement le secteur financier vers des modèles plus protecteurs de l’environnement. Les ONG Reclaim Finance et les Amis de la Terre alertent sur l’exposition aux énergies fossiles des onze plus grandes banques européennes susceptible de déclencher une crise financière. De leur côté Alain Grandjean et Julien Lefournier cosignent "’L’illusion de la finance verte" et expliquent qu’elle pourrait coûter très cher à la planète. L’euphorie, née en 2015 avec l’Accord de Paris, où chaque semaine amenait un nouvel engagement d’une banque ou d’un assureur à financer la lutte contre le changement climatique, se dissipe. En 2021, les bilans dressés par plusieurs acteurs, parties prenantes de ce mouvement inédit ne sont pas très brillants. Gael Giraud, directeur de recherche au CNRS, qui a préfacé "L’Illusion de la finance verte" signée par Alain Grandjean, économiste et membre du Haut Conseil pour le climat, et Julien Lefournier, ancien banquier, interroge "Comment les acteurs financiers pourraient-ils, d’une part, maximiser le rendement de leurs investissements et de l’autre accepter de le réduire pour limiter la dérive climatique, dépolluer nos rivières ou rendre l’air respirable ?". Néanmoins, nous devons saluer les engagements de la banque postale, et disons à tous les autres que décarboner l’économie, c’est possible, tout est question de choix de société.
« Il faut décarboner de toute urgence et de manière très radicale nos sociétés et nos économies » rapport GIEC
Nou artrouv’
David Gauvin
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